Jean-Christophe Galloux, Of Counsel, Fidal

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Jean-Christophe Galloux, Of Counsel, FidalJean-Christophe Galloux, Of Counsel chez Fidal, répond aux questions du Monde du Droit.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Fidal ?

FIDAL m’ouvre l’opportunité d’une expérience professionnelle pour moi inédite : participer activement au développement à l’échelle nationale et internationale d’une offre complète en propriété intellectuelle et en technologies de l’information. Le dynamisme des équipes dirigeantes, la richesse des équipes opérationnelles,  et le climat particulièrement positif qui y règne m’ont par ailleurs séduit.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je possède une double formation et une double expérience académique et de conseil. Après un DEA de droit privé et une année d’école professionnelle j’ai rejoint le barreau en 1984 pour exercer comme avocat pénaliste. J’ai ensuite complété mes études par un LLM à l’Institut universitaire européen de Florence (le pendant pour les doctorants du Collège de Bruges : tous deux sont gérés par la Commission européenne), un doctorat d’Etat en droit (sous la direction des doyens Jean-Marie Auby et Jean Carbonnier). Ayant intégré le cabinet Soulier à Lyon, j’ai en parallèle passé le concours d’agrégation de droit privé 1990-1991. Devenu parisien, j’ai conseillé le Cabinet Coudert Brothers pendant 7 ans comme Of Counsel, en propriété intellectuelle domaine dans lequel je me suis peu à peu spécialisé. J’ai été élu en 2000 professeur à l’université Panthéon-Assas et j’ai succédé au professeur Bonet comme directeur du Master 2 propriété industrielle puis comme Président de l’Institut de Recherche en Propriété Intellectuelle (IRPI, qui dépend de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Île de France). Au cour des 15 dernières années, j’ai développé une forte compétence dans le domaine du contentieux de la propriété industrielle, en droit des brevets notamment (plus particulièrement dans les secteurs de la chimie et de la pharmacie), tant en qualités de litigator que d’expert ou d’arbitre.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Il est des rencontres qui orientent votre vie. Celles des professeurs Jean-Marc Mousseron et surtout Jacques Azéma, qui m’ont formé à la propriété industrielle. Le Bâtonnier Bocquillon et Me André Soulier qui m’ont formé au barreau. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma gratitude.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Les souvenirs heureux sont difficiles à hiérarchiser ! Cela va de la joie jaillissante du verdict d’acquittement à mes premières assises – j’avais 25 ans – à la joie profonde de réconcilier deux parties dans un litige complexe de droit des marques, en qualité de médiateur judiciaire. Mais il y en a beaucoup d’autres : comment travailler de façon efficace et inventive sans le faire de manière joyeuse ?

Quels sont vos domaines de compétences ?

Principalement en propriété intellectuelle avec une forte dominante en droit de la propriété industrielle. Mais aussi en droit pharmaceutique et des biotechnologies. Je publie et je pratique régulièrement dans ces domaines selon tous leurs aspects : contentieux (judiciaire et arbitral), contractuel et concurrentiel.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes dans ces secteurs d'activité ?

Là encore, il est bien difficile de hiérarchiser. Les mois qui viennent seront très chargés :   les regards des spécialistes des brevets sont tournés vers la Cour de Luxembourg où l’avocat général doit rendre ses conclusions sur les recours déposés en mai 2013 par l’Espagne contre les règlements relatifs au Brevet européen à effet unitaire ; les spécialistes du droit des marques attendent le « paquet marques » ; dans les nouvelles technologies, le règlement sur les données personnelles est également attendu avec impatience. Bref, la PI/IT n’est pas une zone calme du droit…

Qui allez-vous conseiller ?

Je vais conseiller la direction technique de FIDAL dans les domaines de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier