Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre DeprezPerrot ?

La collaboration n'est qu'une étape et j'avais envie de passer à la suivante. J’aspirais à exercer ce métier de façon plus indépendante et plus entrepreneuriale mais dans un cadre collectif. Je souhaitais participer à la construction d’un cabinet haut de gamme, à la fois dynamique et ouvert aux évolutions nécessaires de notre métier mais qui conserverait également ce que nos aînés nous ont enseignés. L’état d’esprit d’Eric, Adrien et Laetitia, leur parcours, leur vision du cabinet à court et moyen terme étaient tout à fait en accord avec mes aspirations.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis avocate au barreau de Paris depuis 2006 et Solicitor in England and Wales depuis 2010. J’ai commencé ma carrière au sein du département contentieux du cabinet Lovells LLP (devenu Hogan Lovells) où j’ai principalement travaillé sur des contentieux complexes, à forts enjeux, puis dans le cabinet Preel Hecquet Payet-Godel (PHPG) au sein duquel mon activité plaidante était beaucoup plus importante. J’ai également été détachée 6 mois au sein d’une entité du groupe AXA.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Plusieurs personnes ont influencé ma carrière.

Entre autre le Professeur Horatia Muir-Watt qui après m'avoir repérée en maîtrise m'a sélectionnée dans le troisième cycle qu'elle dirigeait et qui regroupait des étudiants de Paris I, Sciences Po et de quelques universités américaines. Ce troisième cycle m'a ouvert des portes, permis de décrocher un stage chez Lovells, qui s’est poursuivi par mon stage EFB et in fine une offre de collaboration.
Les autres personnes ayant influencé ma carrière sont des collaboratrices seniors, aujourd’hui associées, qui ont été des modèles et m'ont, lors de mes premières années, transmis des réflexes qui me servent encore aujourd'hui. 

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Mes premières plaidoiries restent des souvenirs inoubliables. Je me souviens de mon appréhension avant de prendre la parole et de l’immense satisfaction que j’ai pu ressentir lorsque je retrouvais mes arguments dans les décisions rendues. Mais le terme "souvenir" n’est pas tout à fait exact car aujourd’hui encore, après plusieurs années de barreau, j’ai toujours autant de plaisir à plaider.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je fais du contentieux de la responsabilité civile avec une dominante en produits défectueux/risques industriels et droit des assurances. J’exerce également en droit de la construction.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Les class actions "à la française" alors que les premières actions de groupe viennent d’être initiées par plusieurs associations de consommateurs.

Qui conseillez-vous ?

Je défends des entreprises françaises et internationales, PME et grands groupes industriels ainsi que des compagnies d’assurances qui prennent la direction du procès à la place de leurs assurés. J’interviens notamment dans les secteurs de l’aviation, des équipements industriels, de la santé, de la construction et de l’agroalimentaire.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Dès l’origine, les associés fondateurs ont eu la volonté d’apporter à nos clients une expertise globale en contentieux des affaires. Cela passe par le développement de compétences toujours plus ciblées, et je suis ravie d’apporter une expertise supplémentaire et complémentaire. J’espère contribuer à consolider l’offre en droit de la responsabilité tout en favorisant les synergies avec nos autres compétences, telles que le droit pénal de l’entreprise afin que le cabinet devienne une litigation boutique de référence sur la place de Paris.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier