John Adam, Counsel, Latham et Watkins

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John Adam, Counsel, Latham et WatkinsLe Monde du Droit a interrogé John Adam qui vient de rejoindre Latham & Watkins en qualité de counsel.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Latham & Watkins ?

J’ai particulièrement été attiré par le beau projet proposé par le cabinet : le renforcement de l’équipe globale d’arbitrage international, déjà très puissante,afin de lapositionner parmi les leaders du marché mondial. Le cabinet a identifié l’arbitrage international comme une priorité et ainvesti sur l’équipe à long terme. Et, bien sûr, la forte identité et la culture du cabinet ont été déterminantes dans mon choix.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

D’origines américaine, britannique et espagnole, et j’ai fait mes études de droit en Angleterre et en Espagne. J’ai débuté ma carrière en tant que barrister à Londres, mais je me suis tout de suite rendu compte que je préférais une pratique plus internationale. J’ai donc, il y a dix ans, décidé de poursuivre ma carrière ici à Paris, où l’on trouve la communauté arbitrale la plus internationale, sophistiquée et dynamique du monde.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Fernando Mantilla-Serrano, le Global CoChair de la pratique d’arbitrage internationale du cabinet avec quije collabore depuis dix ans.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ma première cross-examination vraiment réussie.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis spécialisé en arbitrage international, dans les domaines du droit des investissements internationaux, de l’énergie et de la construction. Je suis bilingue en anglais et espagnol, ce qui m’a amené à participer à de nombreux arbitrages impliquantl’Espagne et l’Amérique Latine.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Depuis un certain temps, l’UE réévalue sa politique par rapport aux mécanismes concernant la résolution de différends entre des investisseurs et des États, ainsi que larelation entre le Droit européen, d’un côté, et les nombreux traités internationaux de protection des investissements liant des États-Membres de l’UE, de l’autre côté.Les politiques éventuellement adoptées par l’UE auront sans doute des répercussions importantes pour le système d’arbitrage d’investissement.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Contribuer à la croissance de l’équipe d’arbitrage, qui bénéficie déjà d’une belle reconnaissance.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier