Xavier Rollet, Associé, Racine

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

Xavier Rollet, Associé, RacineXavier Rollet qui vient d'être nommé associé au sein du département fiscal du cabinet Racine, répond aux questions du Monde du Droit.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Racine ?

Je connaissais très bien certains Associés avec lesquels j’avais déjà eu l’occasion de travailler, j’étais donc certain de trouver chez Racine une culture et des méthodes de travail qui me correspondent c’est-à-dire, un esprit entrepreneurial et souple et l’excellence en matière de technicité et de méthodes de travail. Racine est de toute façon un cabinet qui jouit d’une excellente réputation sur le marché y compris d’ailleurs, ce qui n’est pas si fréquent finalement, en terme de relations entre associés !

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je me suis tout de suite spécialisé en fiscalité individuelle, j’ai démarré chez Landwell & Associés en 1999, où j’y ai passé près de 15 années. Durant ces années, et après avoir été nommé associé, j’ai dirigé le département Private Client dédié aux dirigeants et entrepreneurs. En 2013, j’ai fais le pari de rejoindre une structure très type « boutique » où j’ai pu concrétiser mon business model et passer sur un pur mode entrepreneurial. Rejoindre Racine est apparu comme une évidence et une suite logique de mon parcours.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

En réalité, certainement mes clients, ces entrepreneurs, dirigeants, qui prennent des risques, qui travaillent et qui restent fidèles à leurs principes.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J’en ai plein, c’est dur de hiérarchiser ! Si la cooptation en tant qu’associé lorsque j’étais chez Landwell était forcément un moment fort, toutes ces fois où des clients nous confient leur situation fiscale personnelle, sont les vrais de moments de satisfaction dans notre métier.

Quels sont vos domaines de compétences ?

La fiscalité des entrepreneurs et des actionnaires : cela couvre tous les aspects de la fiscalité personnelle, des problématiques de structuration de l’actionnariat, en passant par les sujets de rémunération et de management package et naturellement à la fiscalité patrimoniale.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Il s’agit plus de tendances de fond que d’actualités : c’est l’avènement d’une transparence internationale réelle qui a le mérite de faire revenir à la raison un certain nombre de contribuables mais qui met aussi en exergue notre faible compétitivité fiscale … mais aussi un foisonnement législatif qui rend notre système fiscal parfois incohérent et inefficace et souvent peu intelligible.

Qui conseillez-vous ?

C’est très varié, la matière le veut : des entrepreneurs, des dirigeants, des actionnaires, des sociétés cotées ou non cotées pour les sujets de rémunération et enfin des particuliers.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Parfaire le positionnement de Racine comme cabinet d’affaire de référence, y compris en matière fiscale où l’on dispose aujourd’hui d’une palette de compétence complète, et y compris à l’international où nous sommes aujourd’hui extrêmement actifs.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier