Cyril Maucour, Associé, Bignon Lebray

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Cyril Maucour, Associé, Bignon LebrayLe Monde du Droit a interviewé Cyril Maucour qui vient de rejoindre le cabinet Bignon Lebray en tant qu'associé.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre BIGNON LEBRAY ?

Différents critères ont guidé mon choix. Tout d’abord le positionnement du cabinet sur une clientèle de PME et d’ETI me semble particulièrement propice au développement de mon activité en fiscalité internationale et prix de transfert en accompagnement de l’internationalisation croissante de ces sociétés dans un contexte de renforcement des normes fiscales internationales sous l’égide de l’OCDE (BEPS notamment). Ensuite également l’appartenance au réseau Méritas qui permet de répondre aux besoins de nos clients à l’international en leur offrant un service de qualité dans les différents pays couverts par le réseau. Enfin et surtout, le plaisir de retrouver mes anciens collègues de travail avec qui je suis toujours resté en contact et avec lesquels je souhaitais de nouveau travailler.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai suivi un double cursus en droit Anglo-Américain à Nanterre (DEJA 2) et bénéficié d’une bourse d’étude pour obtenir le LLM de fiscalité de l’Université Golden Gate de San Francisco. De retour en France j’ai passé le CRFPA et obtenu le DESS en fiscalité de l’entreprise de l’Université de Paris Dauphine. Après une première collaboration chez BIGNON LEBRAY, j’ai rejoint la pratique fiscale de grands cabinets anglo-saxon (Baker & McKenzie puis Ernst & Young) où j’ai exercé pendant une douzaine d’années. J’ai eu l’opportunité de monter le département fiscal fiscal du cabinet Ravet& Associés à partir de 2013.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

De nombreux noms me viennent à l’esprit, notamment certains clients ou avocats avec lesquels j’ai pu travailler. S’il ne faut en citer que deux, je pense évidemment à deux associés de chez Baker avec qui j’ai travaillé étroitement : Pierre-Yves Bourtourault pour m’avoir insufflé la rigueur technique, et Rémi Dhonneur pour m’avoir communiqué son enthousiasme à déplacer des montagnes et son plaisir de défendre ses clients. J’en ai conservé un goût marqué pour le contentieux fiscal que je pratique encore quotidiennement.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Vous avez prévu des questions faciles ? J’aime ce métier car il vous donne la possibilité de vérifier que votre idée peut prévaloir après de nombreuses années de discussions opiniâtres et de débats techniques. Travailler tard sur un dossier, maîtriser ses détails et sa complexité pour finalement convaincre …… crée beaucoup de souvenirs.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Mon domaine de prédilection est la fiscalité des entreprises que j’assiste dans le cadre de leurs opérations domestiques (fusions, acquisitions et opérations courantes) ou dans leur déploiement international (implantation à l’étranger, JV etc..). J’interviens également sur le domaine des prix de transfert afin d’aider les groupes internationaux français et étrangers à justifier que les ventes de biens ou de service entre sociétés du groupe sont réalisées à des conditions de pleines concurrence. J’apporte mon assistance dans ce domaine en produisant toutes les études et documentations nécessaires aux différentes administrations des pays dans lesquels ces groupes opèrent. Enfin, j’assiste les dirigeants de ces sociétés sur leur fiscalité.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La lutte contre la fraude fiscale s’intensifie en France avec un recours de plus en plus fort au droit pénal. L’avocat fiscaliste doit avoir pleinement conscience et connaissance des principes du droit pénal qui sera de plus en plus présent dans sa pratique dans les années à venir. Au plan international, les pays développés, sous l’égide de l’OCDE, accroissent également la pression sur les contribuables et les paradis fiscaux, tout comme la Commission Européenne s’est saisie de la pratique des rescrits fiscaux de certains Etats Membres.

Qui conseillez-vous ?

Principalement des grosses PME Françaises, des groupes étrangers et également certaines sociétés du CAC 40. Nous conseillons également les équipes de cadres et dirigeants de ces sociétés.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

BIGNON LEBRAY est un cabinet français indépendant qui offre une palette de compétences complète en droit des affaires. J’ai comme objectif d’aider à développer la pratique fiscale et la notoriété du cabinet auprès des entreprises françaises et étrangères. Je souhaite pouvoir leur proposer une assistance complète et qualitative en fiscalité internationale et prix de transfert tout en les accompagnant à l’international avec l’appui des équipes fiscales du réseau Méritas.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)