Nadia Ripert, Associée, Akléa

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Nadia RipertLe Monde du Droit a interrogé Nadia Ripert qui vient d'être cooptée associée du cabinet Akléa.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Je travaille avec la plupart des associés d’Aklea depuis 2003. La connaissance de nos qualités professionnelles respectives et notre ambition partagée pour Aklea sont très certainement à l’origine de ma cooptation.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai d’abord exercé pendant 15 ans au sein de la DGFIP en charge du contrôle fiscal, puis j’ai fait le choix de devenir Avocat. Profession que j’exerce depuis 2003 d’abord au sein de Bignon Lebray puis d’Aklea depuis 2009.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Je n’ai pas été influencée par une personnalité en particulier. Mais, j’ai toujours été guidée par une ligne de conduite ne " jamais rien lâcher".

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Sans contexte le jour où un inspecteur principal s’était permis de critiquer la structuration d’une opération pour abus de droit et le métier d’avocat d’affaires en ma présence et celle de mon client et qu’il a finalement été désavoué par Bercy.

Quels sont vos domaines de compétences ?

La fiscalité (personnelle et d’entreprise) tant dans ses aspects conseil que contentieux. Compte tenu de mon parcours, les clients m’indiquent particulièrement apprécier mon soutien dans le suivi du contrôle fiscal et des procédures.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Par une décision du 15 avril 2015, le Conseil d'Etat a rappelé que l’administration fiscale ne peut utiliser des pièces dont il a été jugé qu’elles ont été obtenues de manière illégale. La politique de lutte contre la fraude fiscale a profondément modifié les outils mis à la disposition de la DGFIP ainsi que son approche des entreprises et de leurs dirigeants. Dans un contexte de recherche accrue du résultat, certains services n’hésitent pas à privilégier la recherche de preuves par tous moyens au mépris des règles juridiques d’où l’importance de l’avocat afin de faire valoir les droits de son client devant le juge administratif qui ne manque pas de sanctionner les abus.

Qui conseillez-vous ?

Essentiellement des grosses PME et leurs dirigeants notamment dans le cadre d’opérations de restructuration ainsi qu’au titre de leur fiscalité personnelle et patrimoniale.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)