Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Simmons & Simmons ?

Spécialiste de la création de fonds d’investissement alternatifs investissant dans le private equity, l’infrastructure et la dette, j’ai commencé, comme mes clients, sur une niche : les fonds de private equity. Mes clients ont grandi et se sont diversifiés. Il fallait pour continuer à les accompagner que je progresse. La gestion d’actifs est un secteur stratégique pour Simmons & Simmons. Dans chaque bureau de Simmons & Simmons dans le monde, il y a une équipe spécialisée (i) en structuration juridique et fiscale de n’importe quel type de fonds d’investissement, (ii) en réglementation applicable à un gestionnaire de fonds et (iii) en contentieux réglementaire. 5 jours après mon arrivée, je discutais avec Nicolas Duboille, mon associé en droit fiscal, d’un sujet qui mobilise les gestionnaires français de fonds de dette depuis des années. En discutant ensemble, nous avons trouvé une solution à une problématique récurrente de la structuration des fonds de dette en France. Il m’aura fallu 5 jours chez Simmons & Simmons pour découvrir une solution que je n’avais pas entre-aperçue en 5 ans. Je ne me suis pas trompée d’endroit. Et puis Simmons & Simmons, c’est un cabinet moderne, la plupart des nouveaux associés sont des femmes et le digital est partout.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis née à Marseille et j’ai effectué toutes mes études à Aix-en-Provence. A la fin de mes études, je suis partie à Hong Kong où j’y ai travaillé pendant 2 ans : j’ai appris l’art de négocier des JV en Chine. J’ai passé 2 ans chez Linklaters au Luxembourg : j’ai appris l’art de la structuration des fonds luxembourgeois puis j’ai passé 11 ans chez SJ Berwin (Paris et Londres avec un détachement chez AXA REIM) : j’ai appris à structurer et lever des fonds d’investissement.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

George Pinkham (fondateur de SJ Berwin Paris): il a été pendant 20 ans un acteur clé dans le domaine des fonds d’investissement en France. Sans George, mon intégrité, mon imagination et mon dynamisme sans borne n’auraient jamais résisté à mon environnement professionnel. Thierry Déau (patron de Meridiam) : il m’a appris l’art de la négociation, m’a inspiré et porté : pour devenir quelqu’un il faut penser plus grand que soi.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Le jour où j’ai annoncé à mes clients que je partais pour devenir associé chez Simmons & Simmons : ils ont décidé de me suivre. C’est aussi cela ce métier : du sang, des larmes et beaucoup d’amour.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Devenir un leader incontesté dans le domaine des fonds d’investissement.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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