Alban Van de Vyver, Associé, Brunswick Société d’Avocats

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Alban Van de Vyver, Associé, Brunswick Société d’AvocatsLe Monde du Droit a interrogé Alban Van de Vyver qui a récemment rejoint Brunswick Société d’Avocats en tant qu'associé.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Brunswick ?

Contrairement à la pratique observée ces dernières années qui consiste, pour des avocats seniors, à lancer leur propre structure ou "boutique", la presse spécialisée nous en fait l’écho très régulièrement, j’ai toujours pensé que l’exercice de la profession d’avocat prenait tout son sens au sein de structures pluridisciplinaires et indépendantes.

Le cabinet Brunswick répond à mes aspirations sur ce point, mais pas seulement. Le dynamisme des associés historiques et leur volonté d’inscrire le cabinet dans une démarche d’adaptation et d’anticipation sur un marché du droit en pleine évolution ont été des facteurs déterminants.

J’ai par ailleurs été très impressionné par l’ambition affichée du cabinet, sa stratégie de conquête et son offre marketing et commerciale concrète, élaborée avec l’aide de consultants extérieurs. Cette approche n’est pas si courante sur la place aujourd’hui.

J’ai également été sensible à l’état d’esprit général, une expertise et un professionnalisme de haut niveau dans une atmosphère chaleureuse et conviviale.

Enfin, l’arrivée récente de nouvelles recrues, associés et collaborateurs, aux côtés d’équipes déjà en place m’a convaincu de la pertinence du modèle du cabinet, des individualités fortes au service d’un collectif affiché, pour mieux accompagner nos clients dans les principales matières du droit, tant en conseil, qu’en contentieux.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après un cursus classique de droit des affaires à Paris I, j’ai commencé ma carrière comme stagiaire au sein du département M&A du cabinet Tordjman. Diplômé avocat, j’ai ensuite rejoint le cabinet Zekri Valentin Zerrouk en 2004, l’année de sa création. En 2009, j’ai intégré le cabinet Racine où j’ai été promu Directeur de mission en 2011, jusqu’à mon arrivé au sein du cabinet Brunswick.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Clairement, les avocats dotés d’un grand sens de l’écoute, de la négociation et de la stratégie, qui sont à mes yeux les qualités essentielles pour mener à bien une opération.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Du point de vue de la complexité juridique, la réalisation d’un LBO en deux mois, impliquant trois cercles de dirigeants, une FinCo et une FondCo.

Du point de vue émotionnel, un lever de soleil, Place de la Concorde le jour de mes 31 ans à la suite d’un deal finalement conclu à l’aube.

Du point de vue "people", mon premier closing en présence d’un grand patron français, aujourd’hui opérateur téléphonique, beaucoup moins connu à l’époque.

Du point de vue ludique, le rachat du plus célèbre des magazines rock français.

Du point de vue de la ténacité, la négociation d’une opération de cession pendant plus de 9 mois (coté vendeurs).
Mais au-delà de ces anecdotes, je tire la plus grande satisfaction de la réalisation des opérations que me confient mes clients, quelques qu’en soient les enjeux.

Quels sont vos domaines de compétences ?

La préparation, la structuration et la réalisation d’opérations de levées de fonds aux cotés des entrepreneurs ou pour le compte d’investisseurs en capital amorçage, capital risque et capital développement mais également en capital transmission (LBO).

La réalisation d’opérations de restructurations de groupes, de croissance externe, de "build-up", de sorties du capital ou de détourage.

Les "management package" et les mécanismes d’actionnariat salarié.

Les audits, tant côté acquéreur ou investisseur, que côté vendeurs "Vendor Due Diligence (VDD)", y compris les VDD "flash".

Le droit des sociétés de manière générale.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Je constate une sorte de "course à la taille" de la part des sociétés de gestion françaises, avec la création de nouveaux véhicules et des levées plus significatives, y compris pour des sociétés de gestion relativement récentes (moins de 5 ans). En M&A, l’activité est restée soutenue en 2016, notamment dans les médias et les biotech.

Qui conseillez-vous ?

Les PME et ETI françaises dans les secteurs des biotech, de la santé et des nouvelles technologies, mais également dans la grande distribution, les médias et l’énergie. Les dirigeants. Les fonds d’investissements.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

D’abord, ne pas se fixer de limites. Plus sérieusement, accélérer le développement et la visibilité du cabinet. Elargir la palette de nos compétences, notamment en droit de la concurrence et en droit immobilier.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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