Pascale Farey Da Rin, Associée, Brunswick Société d’Avocats

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Pascale Farey Da Rin, Associée, Brunswick Société d’AvocatsLe Monde du Droit a interrogé Pascale Farey Da Rin qui a récemment rejoint Brunswick Société d’Avocats en tant qu'associée.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Brunswick ?

Brunswick est une structure innovante et très dynamique qui la rend atypique dans le monde des cabinets du droit des affaires. En effet, selon moi Brunswick a intégré des concepts modernes et inédits dans son approche des clients et de la gestion des dossiers. Ce cabinet dispose également d’un très bon équilibre entre les domaines du conseil et du contentieux.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après des études à Aix en Provence (DJCE), j’ai rejoint le Cabinet Arthur Andersen en 2000. J’ai ensuite intégré avec d’anciens d’Andersen le cabinet Baker & Mckenzie où j’ai été promue Partner en 2010.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Sans aucun doute Véronique Millischer qui m’a permis d’intégrer le Cabinet Baker & Mckenzie en 2002 et avec laquelle j’ai travaillé pendant près de 12 ans. Son appétence pour les schémas d’une grande complexité et le fait qu’elle m’en ait confié la mise en œuvre a été extrêmement formateur.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Un succès contentieux pour un célèbre designer devant la juridiction pénale. Prenant, haletant, impressionnant, extrêmement instructif et gratifiant.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis essentiellement spécialisée dans le domaine du conseil pour des opérations de restructuration nationales ou internationales. J’ai également développé une expertise dans la fiscalité des organismes sans but lucratif. Enfin, au fil des ans, j’ai développé un intérêt pour le contentieux fiscal et/ou la phase pré contentieuse. J’ai d’ailleurs eu à gérer de nombreux contrôles fiscaux et l’assistance dans ce domaine est un secteur qui me passionne tant par la diversité des thématiques abordées que par les enjeux concernés. C’est un domaine qui intègre des dimensions psychologiques et permet d’élargir ses champs de compétences.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Indépendamment des tergiversations électorales autour d’une "année blanche" improbable, j’ai trouvé certaines décisions récentes très intéressantes comme par exemple la décision "Lupa" du Conseil d’Etat en date du 6 juillet 2016 sur les contours de la jurisprudence Quémener, ou encore la décision du Conseil d’Etat du 20 mai 2016 qui est venue repréciser la définition des titres de participation. Mais au-delà de décisions très intéressantes sur des sujets techniques parfois pointus, ce qui m’a le plus marquée ces derniers temps est sans conteste la vague géante de perquisitions diligentées par l’administration fiscale auprès de grands groupes mondiaux ou de dirigeants personnes physiques.

Qui conseillez-vous ?

Des PME, des ETI, de grandes sociétés mais aussi des personnes physiques ou des congrégations religieuses. Je n’ai ni chasse gardée ni exclusivité. Ce sont les projets qui m’intéressent avant tout et bien évidemment les rencontres.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Participer à son développement pluridisciplinaire et mettre ma pierre à l’édifice en renforçant les synergies et les offres communes qui sont le cœur de métier du cabinet. Je souhaite également promouvoir les expertises et les personnes, contribuer à la notoriété et au développement du pôle fiscal en proposant à nos clients des offres innovantes alliant l’expertise, des approches novatrices, le confort et la sécurité juridique.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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