La modification de la répartition des bénéfices futurs en faveur des enfants des époux associés au sein de la société ne constitue pas une donation indirecte.
Des époux consentent la nue-propriété des parts sociales qu'ils détiennent au sein d'une SCI à leurs enfants et s'en conservent l'usufruit. Lors d'une assemblée générale de la SCI, les associés procèdent à une modification pour cinq ans de la répartition des dividendes en faveur des enfants. L'administration fiscale estime alors qu'il s'agit d'une donation indirecte consentie par les époux à leurs enfants et assujettit à l'imposition l'un des enfants. Ce dernier saisit alors les juridictions en vue d'obtenir la décharge de son imposition. Dans un arrêt du 5 septembre 2011, la cour d'appel de Douai le déboute de sa demande, au motif qu'il y (...)