Matthieu Dulucq, nouveau président de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats

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Matthieu Dulucq a été élu président de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA).

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Matthieu Dulucq est le nouveau président de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA).

L’avocat nancéen a été élu à la tête de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA) à l’issue du 72ème congrès du syndicat qui s’est tenu à Nantes du 13 au 17 mai 2015, à l’invitation de l’UJA locale et en présence du Garde des Sceaux Christiane Taubira.

"Ce qui nous unit c’est de considérer que la défense des Jeunes Avocats est au service de la profession tout entière": c’est en ces termes que s’est exprimé Matthieu Dulucq à l’issue de son élection. Agé de 38 ans, avocat au Barreau de Nancy depuis 2002, celui qui succède à Anne-Lise Lebreton à la tête du syndicat majoritaire de la profession est associé de la SCP Dulucq Guillemard au sein de laquelle il pratique principalement le droit bancaire. Il est également depuis fin 2014 membre du Conseil National des Barreaux, l’institution représentative de la profession d’avocat.

"Face aux attaques, la pire défense est le repli sur soi"

A Nantes, Matthieu Dulucq a tracé la feuille de route de son mandat : sur fond de projet de loi Macron qui divise la profession, il estime que « ce qui nous définit, ce n’est pas notre position sur le statut d’avocat dans l’entreprise, sur la composition du capital social de notre cabinet où sur le périmètre de la postulation : nous pouvons vivre ensemble au-delà de ces désaccords, et d’ailleurs, nous l’avons toujours fait ». Refusant la posture de « l’entre soi » de ceux qui prônent « une restriction drastique dans l’entrée dans la profession pour mieux se partager un gâteau pourtant de plus en plus maigre, partisans d’un avocat obligatoire, partout, pour tous, sans que la question de l’utilité de cette intervention ne se pose », il considère que l’objectif doit être de « rendre l’avocat non pas obligatoire mais indispensable ». Et propose d’y arriver par la mutualisation « car nous devons aider nos confrères à sortir de l’isolement qui les entrave » et la spécialisation « afin d’offrir un service complémentaire à l’offre gratuite existante et une valeur ajoutée par rapport à celle effectuée par d’autres acteurs du marché ».

Au delà, il entend poursuivre les efforts de la FNUJA et de ses prédécesseurs :

  • pour que soit garantie à tous, « quels que soient leurs conditions de fortune, une défense et un conseil de qualité, ce qui passe par une aide juridictionnelle relevant de la solidarité nationale »;
  • pour le respect de la dignité des détenus et l’amélioration des conditions carcérales dans l’intérêt de la société tout entière ;
  • pour l’égalité des armes entre l’accusation à la défense dans le cadre d’une procédure pénale en perpétuelle évolution ;
  • en faveur de la promotion de la médiation comme mode de règlement des conflits, « l’avocat n’étant pas l’homme du procès, il est avant tout celui de la résolution du conflit ».

C'est la parisienne Emilie Chandler qui a été désignée première vice-présidente, appelée à succéder à Matthieu Dulucq à l'issue du prochain congrès de la FNUJA qui se déroulera à Nancy à l’Ascension 2016.


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