Dans une lettre du 22 mai 2013, le Président du CNB répond au Bâtonnier de Paris suite à l'annonce de la suspension de la participation du barreau de Paris au CNB.
Dans une lettre ouverte du 22 mai 2013, le Président du Conseil national des barreaux, Christian Charrière-Bournazel, répond à la lettre, co-signée par Madame Christiane Féral-Schuhl, Bâtonnier, Pierre-Olivier Sur, bâtonnier désigné et Jean Castelain, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, relative au débat sur l'organisation de la profession d'avocat et rendue publique le 21 mai 2013.
Votre lettre du 21 mai n’est acceptable ni dans sa forme ni sur le fond.
Pour Christian Charrière-Bournazel cette lettre "n’est acceptable ni dans sa forme ni sur le fond."
Il indique : "Mme le bâtonnier a demandé que sa position soit davantage développée. Elle a envoyé un texte en ce sens et le rapport a été complété. La délibération prise par l’Ordre des avocats de Paris, le 11 septembre 2012, figure en annexe au rapport qui a été distribué à tous les membres du CNB afin qu’elle fasse partie de la discussion."
Il est donc particulièrement déplacé de m’écrire que je ne serais « pas légitime à ne pas tenir compte du vote exprimé en novembre 2011 par 7000 avocats parisiens » puisque la position exprimée par nos confrères fait partie du débat ouvert au CNB."
Il ajoute que "le débat sur l’organisation professionnelle est une question sérieuse qui ne sera pas réglée en vingt-quatre heures ni au cours de la prochaine assemblée générale. Personne ne discute l’importance du barreau de Paris. "Personne n’a le droit non plus de mépriser les trente-trois mille avocats répartis dans les cent soixante autres barreaux. Je ne vois que des avantages à soumettre à un référendum les questions relatives à l’organisation professionnelle, à la condition que ces questions aient été définies et c’est l’objet de l’assemblée générale des 24 et 25 mai prochains."
Je vous demande donc de revenir sur votre position afin de ne pas porter la responsabilité d’une fracture irréparable entre Paris et la province.
Cependant, le Président du CNB a demandé au Bâtonnier de Paris de revenir sur sa position car sans Paris, qui représente près de la moitié des avocats, on voit mal comment le CNB pourrait tenir.
Lettre ouverte, le Président du Conseil national des barreaux, Christian Charrière-Bournazel, répond à une lettre, co-signée par Madame Christiane Féral-Schuhl, Bâtonnier, Pierre-Olivier Sur, bâtonnier désigné et Jean Castelain, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, relative au débat sur l'organisation de la profession d'avocat.