La condamnation du directeur du Point et de deux journalistes pour diffamation à la suite de la publication d’un article intitulé "L’affaire Copé" n’emporte pas violation de leur liberté d’expression.
Le directeur de publication du magazine Le Point et deux journalistes de cet hebdomadaire ont été condamnés pénalement pour diffamation en raison de la publication le 27 février 2014 d’un article, intitulé "L’affaire Copé", relatif à la société Bygmalion et à ses liens avec le parti politique UMP ainsi que son dirigeant de l’époque Jean-François Copé. Ces personnes soutenaient que leur condamnation pour diffamation publique est contraire à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme qui protège la liberté d’expression. Dans son arrêt du 5 décembre 2024 dans (...)