DLA Piper publie la nouvelle édition de son rapport européen sur le financement d'acquisition

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DLA Piper publie la nouvelle édition de son rapport européen sur le financement d'acquisition pour lequel plus de 300 fournisseurs de dette, conseillers et entreprises actives sur les marchés de la dette en Europe ont été interrogés.

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Cette sixième édition apporte un éclairage pertinent des performances du marché en 2015, ainsi que des tendances pour 2016.

2015 a été encore une fois une année très active en financement d'acquisition au niveau européen :

  •  94 % des personnes interrogées s'attendent à un volume des transactions stable ou en augmentation en 2016, alors que seulement 47 % des personnes interrogées avaient spécifiquement prévu une augmentation réelle de l'activité en 2015 et 70 % en 2014 ;
  • Le volume d'activité devrait être soutenu, en partie en raison de l'abondance de liquidités octroyées par les prêteurs non bancaires qui favorisent des conditions de marché plus compétitives, ainsi que des nouvelles structures d'offres qui n'existaient pas il y a quelques années et qui deviennent une véritable alternative aux sources de financement conventionnelles ;
  • Toutefois malgré l'afflux des fonds de dette, les banques traditionnelles continuent de jouer un rôle majeur dans ce marché ;
  • Les personnes interrogées considèrent que les structures de dette senior seront les structures de dette les plus répandues en Europe en 2016.

En France :

  • En 2015, exception faite du Royaume-Uni, les fonds de dette ont été très actifs sur le marché français lequel a concentré 25 % de tous leurs investissements à travers l'Europe ;
  • Pour 2016, 88 % des personnes interrogées s'attendent à ce que les transactions se situent à un niveau au moins similaire de celui de 2015 ;
  • Ce qui contraste avec la faiblesse anticipée de la croissance économique en France, dont diverses banques estiment que le PIB n’a augmenté que de 1 % l'an dernier.

Dans ce contexte, "beaucoup d'acteurs font le pari d'une sortie avant la nouvelle vague de restructurations, ou bien alors, que les entreprises sous-jacentes seront assez solides pour supporter les effets d'un retournement économique" indique Maud Manon, responsable de la pratique Debt Finance pour DLA Piper en France.