Emmanuel Drai, Pierre Forget, Mylène Boché-Robinet et Véronique Dobelle annoncent la création de leur nouveau cabinet.
Spécialistes de la prévention, du traitement et du financement des entreprises en crise, les associés du cabinet ont décidé d’allier leurs compétences. Emmanuel Drai (ancien equity partner et co-chairman monde du département « Securities & Professional Liability » chez Latham & Watkins LLP avant de co-fonder Advocacy 4), Pierre Forget (25 ans de pratique en droit des entreprises en difficulté chez White & Case, Clifford Chance, le groupe Mazars, et Pinsent Mason où il dirigeait la pratique restructuring à Paris avant de rejoindre Advocacy 4), Mylène Boché-Robinet (Clifford Chance, August Debouzy) et Véronique Dobelle (23 ans au sein de l’étude d’administrateurs judiciaires Valliot, Le Guernevé, Abitbol avant de rejoindre August Debouzy en 2014) mettent en commun leurs expériences dans le domaine du restructuring.
Au service des entreprises et de tous les acteurs du restructuring, qu’ils soient investisseurs, banques, administrateurs judiciaires ou mandataires judiciaires, le cabinet intervient notamment dans les domaines de prévention des difficultés, procédures collectives, financement des entreprises en difficulté, reprise d’entreprises sous-performantes, conflits d’actionnaires et contentieux dans les secteurs industriels (automobile, fonderie, construction, pharmacie, haute technologie…), bancaires, immobiliers, hôtellerie et du retail.
« Nous nous connaissons depuis longtemps et nous nous sommes très souvent croisés sur les dossiers. Nous représentons la même typologie de clientèle : ETI, grands groupes, investisseurs & fonds d’investissements, banques, administrateurs judiciaires ou mandataires judiciaires, tant sur un plan national qu’international. Nous offrons l’expertise conjuguée des quatre associés à chaque étape d’un dossier. Nous partageons également une vision commune de notre modèle d’intervention : on ne sauve pas une entreprise en générant des antagonismes. Nous sommes reconnus comme des « faiseurs de paix » qui s’efforcent de recréer une convergence entre des intérêts devenus divergents pour que l’entreprise garde un écosystème favorable à la mise en place d’une solution de pérennité. Au-delà de notre association, c’est un vrai modèle de traitement des dossiers qui anime la structure : réactivité, rigueur et vision stratégique dont la mise en œuvre est assurée par une action structurée et polyvalente et ce, tant en France qu’en matière transfrontalière », expliquent de concert les quatre associés.
Des acteurs reconnus aux compétences transversales
Le cabinet Drai Forget Boché Dobelle s’appuie sur des compétences pointues et ce, à chaque étape des difficultés de l’entreprise. Depuis de nombreuses années, les quatre associés sont en effet membres actifs des institutions du restructuring et interviennent sur les dossiers les plus complexes.
Emmanuel Drai débute sa carrière en 1991 au sein du cabinet Gide Loyrette Nouel, avant de rejoindre le cabinet Serra Michaud (devenu Weil Gotshal & Manges). Il rejoint ensuite, en qualité d’associé, le cabinet Sokolow, Dunaud, Mercadier & Carreras, qu’il quitte en 2004. Jusqu’en 2009, Emmanuel Drai est equity partner au sein du cabinet Latham & Watkins LLP, où il est nommé simultanément co-Chairman mondial du département « Securities Litigation & Professional Liability » et co-Chairman du département « Probono Europe – Middle-East – Asia ». Il est ensuite equity partner du cabinet Winston & Strawn LLP de 2009 à 2011, avant de fonder son propre cabinet dédié aux situations de crise, Advocacy 4.
Il est co-fondateur et animateur du groupe de travail de l’Association Française en Faveur de l’Institution Consulaire (AFFIC), composé d’acteurs de référence, créé à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017 afin de réfléchir et proposer des réformes pour améliorer la prévention des difficultés.
Il a été entendu par la Commission de Cambourg auprès de Bercy sur le rôle et l’importance du commissaire aux comptes dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises.
Il est également membre de la Commission des lois de l’Association pour le Retournement des Entreprises (ARE), commission présidée par Jean-Dominique Daudier de Cassini.
Son action auprès des entreprises en difficultés a été récompensée à plusieurs reprises par le Prix spécial du Jury aux Trophées du Droit (2017) et par le Trophée d’argent (2018) de Leadersleague.
Il est enfin co-auteur avec Claude de Craene (KRN Finance) de la rubrique de l’Usine Nouvelle dédiée à la gestion de crise.
Pierre Forget intervient depuis plus de 20 ans sur des dossiers de référence, transnationaux pour la majorité d’entre eux, concernant des entreprises en difficulté. Il intervient tant en conseil qu’en contentieux. Il est reconnu pour sa créativité dans l’élaboration de stratégies et de solutions, ainsi que pour sa pugnacité.
Pierre Forget, après avoir dirigé les activités restructuring de Marccus Partners (Groupe Mazars) de 2008 à 2012, il a dirigé le département restructuring à Paris du cabinet anglais Pinsent Masons (ex-Marccus Partners) jusqu’en 2016, date à laquelle il a rejoint le cabinet Advocacy 4 aux côtés d’Emmanuel Drai.
Il a également exercé au sein des cabinets White & Case, puis Clifford Chance entre 1993 et 2008.
Ayant été contrôleur de gestion d’entreprises en difficulté avant d’être avocat, Pierre Forget maîtrise l’articulation du chiffre et du droit.
Mylène Boché-Robinet a exercé pendant près de 10 ans au sein de l'équipe restructuring du cabinet Clifford Chance. Elle y a développé une expertise spécifique en matière de restructurations transfrontalières, d’envergure internationale ou européenne. Germanophone, elle intervient particulièrement en matière de restructurations franco-allemandes. A ce titre, elle a participé à la création des Journées Franco-Allemandes des Restructurations d'Entreprises en 2013. Elle participe au groupe de travail formé sous l'égide de l'EIP (European Insolvency Practioners) pour l'harmonisation des droits français et allemand des restructurations et de l'insolvabilité.
Mylène Boché-Robinet est co-fondatrice de l'Association WiR (Women in Restructuring), aux côtés d'Hélène Bourbouloux (administrateur judiciaire), Delphine Caramalli (avocate), Clotilde Delemazure (auditeur), Valérie Leloup-Thomas (mandataire judiciaire) et Véronique Pernin (communication de crise), association qu'elle préside et qui réunit les plus grandes spécialistes interprofessionnelles du restructuring.
Véronique Dobelle a pratiqué le droit des entreprises en difficulté durant 23 ans au sein de l’étude d’administrateurs judiciaires Valliot, Le Guernevé, Abitbol, étude de référence qui a notamment été pionnière dans la mise en œuvre du mandat ad hoc dédié aux entreprises en difficulté. Avec plus de 50 dossiers traités par an, elle offre aux clients du cabinet Drai Forget Boché Dobelle une expérience et une maitrise uniques du monde judiciaire et des procédures collectives.
Elle anime des formations auprès des étudiants sur le droit des entreprises en difficulté à HEC Entrepreneurs, l’ESSEC, Dauphine (Master Contrôle Audit Reporting) et Panthéon Assas (Droit et Management).
Elle est également membre de l’Association pour le Retournement des Entreprises (ARE) dont elle est responsable de la Commission Formation, de l’Association Droit et Commerce, de l’association du GRIP 21 associée aux travaux de la Banque Mondiale sur le droit de l’insolvabilité, ainsi que de l’Institut Français des Procédures Collectives (IFPPC).