Le recours au registre satirique et l’emploi de l’ironie se concilient parfaitement avec l’exercice de la liberté d’expression d’un journaliste.
M. S., journaliste polonais, tenant une rubrique dans une édition régionale polonaise, a publié un article très critique et violent au sujet de certains immeubles de la ville réalisés par M. J., architecte sous l'ère soviétique, critiquant, par exemple, leur "laideur" et leur "esthétique pourrie du bolchevisme". M. J. a alors engagé contre M. S. une action en protection de sa bonne réputation. La justice polonaise condamna alors M. S. à publier dans son journal un message d’excuses à M. J., au motif que l’article, écrit sur un ton moqueur et ironique, avait porté atteinte à l’honneur et à la bonne réputation de M. J., que l’article se moquait (...)