De Gaulle Fleurance & Associés mécène de l'œuvre Growth Table Titanium, 2016 de Mathias Bengtsson

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 De Gaulle Fleurance & Associés est mécène de l'œuvre Growth Table Titanium, 2016 qui entre dans les collections du Centre Pompidou à l'occasion de l'exposition "3D - Imprimer le monde", inaugurée mardi 14 mars et ouverte au public jusqu'au dimanche 3 décembre 2017. 

degaullefleurance2015Imaginée par l’artiste danois Mathias Bengtsson, cette œuvre a été produite par la société INITIAL, groupe Prodways avec le soutien de la galerie Maria Wettergren, de la société d’avocats De Gaulle Fleurance & Associés et du groupe d’acquisition pour le design de la Société des amis du musée national d’art contemporain.

"Permettre l’avènement d’une œuvre d’art pour éclairer les enjeux juridiques de l’impression 3D"

Louis de Gaulle, Avocat Associé : "Accompagner le projet Growth Table de Mathias Bengtsson est l’occasion d’illustrer notre positionnement à l’avant-garde des questions de propriété intellectuelle et de nouvelles technologies".

Georgie Courtois, Avocat Associé : "Nous sommes heureux d’avoir soutenu la réalisation de cette œuvre d’art, qui invite à explorer les opportunités industrielles et artistiques ouvertes par l’impression 3D. Pièce originale conçue par un artiste, à l’aide d’une machine techniquement capable de la reproduire à l’identique, sa beauté et sa technicité nous interpellent sur l’évolution du droit de la propriété intellectuelle, bousculée par le paradoxe de l’unicité et de la réplicabilité immédiate."

Les artistes se sont saisis de la fabrication additive comme un nouvel outil de création. Cette technique attire également les ingénieurs, entreprises et autres acteurs intéressés par ses potentialités industrielles et commerciales - qui comptent autant d’impacts juridiques. Et au premier chef, au regard du droit de la propriété intellectuelle (droits d’auteur, des brevets, des marques et des dessins et modèles) qui protège toute forme de création, assurant la régulation, le contrôle et la sanction de toute reproduction d'une œuvre ou d'un objet non autorisée par son ayant-droit.

L'impression 3D peut occasionner principalement deux sortes de contrefaçons : copie non autorisée du fichier numérique contenant la forme d'un objet protégé, et impression physique de l'objet issu de ce fichier. Ce phénomène, comparable à celui du partage illégal de fichiers musicaux MP3 sur internet et de leur impact sur l'industrie musicale, sensibilise les créateurs à la nécessité de protéger leurs investissements intellectuels. Concrètement, les impacts doivent être anticipés dès le stade de la production du fichier tridimensionnel, en passant par sa mise à disposition pour impression, la fabrication de l'objet réel et sa distribution.

Plus largement, sont également concernés la conception des imprimantes et des matières (ingénierie, nanomatériaux), la fourniture de solutions informatiques adaptées (logiciels, plateformes d’échanges sécurisées, outils de monétisation des fichiers) ou encore la responsabilité liée aux objets fabriqués (objets défectueux par la faute du fichier initial, de la machine, de la matière etc.). S’il est essentiel de ne pas entraver la démocratisation et le développement de cette innovation, il est également important qu’elle soit soutenue par une pratique équilibrée du droit.


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