Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Il est apparu une communauté d’esprit dans la pratique contentieuse avec une forte assise internationale et le souhait de développer au bureau de Paris des secteurs d’activité comme l’assurance, la pharma ou l’aérien en synergie avec les autres pays où Squire Patton Boggs est présent.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai commencé par faire du "corporate" et je me suis rapidement tournée vers le contentieux en commençant d’ailleurs au bureau de Paris de Squire Patton Boggs, puis chez Norton Rose jusqu’à la création du cabinet BOPS en 2004 à laquelle j’ai participé en tant qu’associée.
Aujourd’hui, en m’associant chez Squire Patton Boggs, c’est finalement un retour aux sources !

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Ce n’est pas "qui" mais "quoi", la bonne question en ce qui me concerne. Pour des raisons totalement personnelles, j’avais besoin de me saisir du droit à la liberté d’expression et du droit de la défense. Il était donc évident que j’allais devenir avocat.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J’ai de nombreux bons souvenirs liés tant à la satisfaction d’avoir rempli une mission envers l’un ou l’autre de mes clients qu’au plaisir de découvrir des matières scientifiques allant du fonctionnement d’un avion aux mécanismes d’action d’un médicament et ainsi d’apprendre en permanence sur des sujets totalement extérieurs à la matière juridique.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis avant tout un avocat de contentieux, et dans ce cadre, j’ai notamment développé une expertise pour prendre en charge, pour le compte d’industriels ou de compagnies d’assurance, des contentieux de masse. Ma pratique m’amène à intervenir dans des domaines d’activité variés, comme le domaine de la santé, de l’industrie aérienne ou encore de l’assurance.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité?

Sur le plan de l’espace judiciaire européen, c’est évidemment l’entrée en vigueur le 10 janvier dernier du Règlement Bruxelles I bis qui renouvelle une partie du cadre judiciaire dans lequel on évoluait.
Sur le plan purement national, on peut sans aucune doute évoquer la loi Hamon et ses nouvelles dispositions sur l’action de groupe, et dans la même ligne, le projet de loi santé prévoyant également une action de groupe en ce qui concerne les produits de santé, qui vont sûrement, modifier l’approche du contentieux en France- avec le temps.

Qui conseillez-vous ?

J’interviens notamment auprès de compagnies d’assurance, de sociétés pharmaceutiques, de transporteurs aériens.