Le Monde du Droit a interrogé Marie-Aimée de Dampierre, Managing Partner du bureau de Paris de Hogan Lovells, à la suite des résultats financiers de son cabinet publiés mi-février.
Pouvez-vous nous commenter les derniers résultats enregistrés par le bureau de Paris de Hogan Lovells ?
Le bureau de Paris enregistre une belle performance en 2014, puisque le chiffre d'affaires a augmenté de 3,6% pour atteindre 58,5 millions d'euros. Les pratiques Contentieux, Arbitrage, Droit Social et Finance sont en progression. L'équipe Corporate consolide sa présence avec de beaux dossiers en fusions-acquisitions. Au niveau mondial, le chiffre d'affaires a augmenté de 3,9% pour atteindre 1,78 milliard de dollars. La répartition géographique est assez équilibrée puisqu'il est réalisé à 47% en Europe et 46% en Amériques, les 7% restants sont réalisés en Asie et au Moyen-Orient.
Comment les expliquer ?
La fusion il y a cinq ans, a permis de créer un nouveau type de cabinet d'avocats, capable de fournir un service de qualité partout dans le monde. Nous sommes présents dans 25 pays, ce qui nous permet de suivre nos clients dans leurs différents projets de développement. La fusion a engendré une période de transition, qui est désormais derrière nous. Aujourd'hui, nous avançons sereinement avec comme objectif de redéfinir notre approche client. Dans ce cadre, nous avons d'ailleurs lancé un projet de réflexion stratégique baptisé "Project Redefine". Ce programme, dans lequel tous les membres du cabinet sont impliqués, permet de promouvoir l'innovation, d'améliorer l'utilisation des technologies, accompagner nos talents dans leur évolution et ainsi de transformer notre manière de travailler. Nos clients évoluent et nous voulons leur apporter des solutions adaptées.
Quelles sont les projets : axes de développement de Hogan Lovells Paris dans les prochaines semaines ?
Le bureau de Paris est le quatrième bureau de Hogan Lovells. Nous souhaitons continuer de capitaliser sur nos pratiques fortes et poursuivre le développement de notre activité en fusions-acquisitions. Nous voulons également continuer à mettre en valeur nos groupes d'industrie, en particulier dans le domaine des produits de santé et des nouvelles technologies. Cette recherche d'excellence passe aussi, et surtout, par le partage de valeurs humaines fortes, que ce soit en externe ou en interne. Nous avons d'ailleurs lancé début 2015 le programme "Global Citizenship", qui permet à tous les collaborateurs de s'investir 25 heures par an dans des projets caritatifs.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
