Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Après plusieurs années en qualité de Counsel, cette cooptation s’inscrit à mon sens dans la continuité de mon parcours ainsi que dans la volonté de la firme de renforcer notre position de leader en finance sur le marché européen. C’est aussi une reconnaissance du succès de l’équipe parisienne ces dernières années ainsi qu’une marque de confiance de la part de la firme au niveau global à l’égard de notre pratique et de l’activité de notre équipe.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Des études de droit classique en France et en Angleterre ainsi qu’un diplôme de l’ISIT. Je suis un pur produit Latham pour y avoir débuté en tant que collaborateur junior en 2001, année d’ouverture du cabinet à Paris.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

De nombreuses personnes ont compté au sein du cabinet, à Paris et dans nos bureaux étrangers. Mais si on doit en distinguer un, Xavier Farde a été et continue d’être un mentor déterminant.

Quel est le moment le plus marquant au court de votre carrière ?

Sans doute la crise de 2008. Elle a eu des conséquences majeures sur notre façon d’appréhender les opérations de financement, et a rebattu les cartes pour bon nombre d’acteurs du marché.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens sur des opérations variées de financements d’acquisitions dans le cadre de financements à effet de levier, de financements bancaires, d’émissions obligataires (marchés de capitaux, émission mezzanine ou unitranche) ou encore de crédits syndiqués.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces 12 derniers mois ?

L’année 2014 a confirmé le mouvement de diversification des sources de financements.
Aux financements purement bancaires, se sont ajoutés des financements obligataires de type High Yield ou unitranche et des financements Term Loan B (US et européens) souscrits par des acteurs du private lending, tous ces financements pouvant d’ailleurs se combiner. On a par ailleurs assisté à une relative convergence des termes contractuels de ces différents produits ainsi que des pratiques des marchés américains et européens, nécessitant du point de vue des avocats une grande intégration des bureaux situés dans les places financières majeures.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille aussi bien des préteurs (banques, fournisseurs de dette obligataire) que des emprunteurs (corporate ou fonds d’investissements).

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Veiller à la consolidation de notre position de leader sur le marché, rester en pointe sur les structures les plus complexes et aussi maintenir notre culture de cohésion et de transparence.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier