Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Pinsent Masons ?

Le cabinet a une réelle vision d'expansion maîtrisée et réfléchie. La maison « mère », « so British », existe depuis …1769, le déploiement outre-Royaume-Uni se fait progressivement: en Asie (Chine, Hong-Kong, Singapour), en Australie, au Moyen-Orient et en Europe: France, Allemagne, Turquie.

Outre la qualité des personnes et leur dynamique, le cabinet a su combiner une croissance tant organique que par rapprochements successifs, ce qui démontre une capacité d’intégration et de stabilité. Il se concentre sur ses forces tout en prenant l’initiative de se déployer sur des segments nouveaux : High tech, médias, telecoms...

J’y apporte mon expérience et mon expertise, en renfort de la pratique fiscale existante. C’est un plaisir de contribuer à de nouvelles synergies à Paris et au développement des projets transfrontaliers.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après des études de droit des affaires et fiscalité sur Paris, j'ai débuté en 1985 (Clifford Chance) ; puis 17 années au sein de Coopers & Lybrand juridique et fiscal (au début, 25 personnes…..), devenu ensuite PwC/Landwell, (que j’ai quitté début 2004... alors plus de 600 avocats). Associé à la direction internationale de Fidal de 2005 à 2006 et à Winston & Strawn de 2006 à 2015, depuis le 2 février 2015 j’exerce au sein de Pinsent Masons Paris. Un leitmotiv : le conseil fiscal en opérations et structuration.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Pierre-Bernard Anglade a assuré la direction de la firme d’audit jusqu’à mon départ, après la fusion entre Coopers&Lybrand et Pricewaterhouse. Un « patron », meneur de projets, dirigeant peu flexible et respecté, ayant mené la barque (devenue paquebot …) pendant plus de 20 ans : chapeau! Peut être que le fait que nous sommes natifs de deux villes des Pyrénées atlantiques, a-t-il influencé ma réponse... Que ceux qui ne sont pas cités ne s’en offusquent donc pas : on ne peut pas grand-chose contre l’esprit clocher des coqs gaulois, et béarnais de surcroît.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Il est difficile d’en sortir un : les plus belles expériences sont souvent de voir des avocats-collaborateurs s’épanouir professionnellement et en tant qu’hommes et femmes accomplis.

Pour m’en sortir par une pirouette, disons que le meilleur souvenir est à venir : il naîtra au détour d’une expérience future, certainement.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le conseil intégré juridique et fiscal est mon credo, plus particulièrement pour la conduite et la structuration d’opérations, de la conception à l’exécution des projets. Après avoir exercé pour des segments de marché en industries et services, j’ai aussi acquis ces derniers 20ans, une solide pratique en accompagnement des investisseurs immobiliers, et gestionnaire d’actifs immobiliers.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La politique monétaire européenne devrait doper l'effet de levier pour les opérations et transactions, tous secteurs confondus. Aussi, les institutionnels devraient avoir une tendance naturelle à allouer en ce moment une partie croissante de leurs ressources sur le segment immobilier, qui offre un couple rendement-risque très attractif. On constate une tendance récurrente à un durcissement en matière fiscale en France, voire un contrôle et une suspicion accrus des autorités.

Qui conseillez-vous ?

J'interviens auprès de sociétés, acteurs institutionnels ou fonds d'investissement et de pension français ou étrangers dans les secteurs de l'industrie, des services ou de l'immobilier et souhaitant investir en France ou à l'international.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Participer, contribuer activement et de manière raisonnée et durable au développement de l'activité fiscale et immobilière du bureau de Paris ; de celle du pôle de fiscalistes internationaux présents dans chacun des bureaux ; des segments de marchés clefs sur lesquels nos offres se déploient.

Comme tous au sein du cabinet : animer son essor, celui de la « marque » PinsentMasons, en faire une référence en constante recherche d’amélioration.

Sans excès d’emphase, mais sans fausse modestie : toujours plus haut, plus vite, plus loin... en toute sécurité.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier