Pourquoi avez-vous décidé de créer votre cabinet ?

Après plus de 20 ans au sein de cabinets internationaux prestigieux (Latham & Watkins, Paul Hastings), il s’agit pour moi d’un véritable virage entrepreneurial.

D’une part, je suis animée par le désir de pouvoir allier mon expérience et savoir-faire particulier dans la gestion des problématiques de droit du travail pour des clients étrangers, avec la mise en place d’une politique de tarification adaptée au marché et aux ressources des clients. La matière sociale se concilie difficilement avec les taux horaires pratiqués par les cabinets américains. Avec Kepler Legal, je souhaite proposer des solutions au cas par cas, en ligne avec les réalités de chaque entreprise et les contraintes propres à chaque groupe.

D’autre part, je vais pouvoir me consacrer principalement à l’essentiel qui sont pour moi la relation clients et la prise en charge des dossiers, en m’affranchissant d’une pesanteur administrative et de certaines règles de fonctionnement très contraignantes et parfois peu adaptées.

Quel est votre positionnement sur le marché ?

Kepler Legal est une structure à forte vocation internationale. Le cabinet accompagnera notamment les entreprises étrangères, et plus particulièrement américaines et asiatiques, dans la compréhension et la mise en application du droit social français pour leurs filiales locales.

Le cabinet coordonnera également le traitement de problématiques de droit du travail à l’international pour ses clients français ou étrangers. Nous disposons déjà d’un réseau fiable de correspondants étrangers, répondant aux meilleurs standards de qualité.

Kepler Legal se place aussi comme le relai privilégié des cabinets d’avocats d’affaires ne disposant pas d’équipe sociale en interne et recherchant des avocats ayant une très bonne expérience en accompagnement des opérations. Le cabinet a ainsi déjà développé de nombreuses synergies avec des cabinets d’affaires.

Quels sont vos objectifs ?

En cette année de création du cabinet, l’objectif est d’être visible sur la scène internationale et de créer des partenariats avec des cabinets étrangers non implantés en France pour devenir leur cabinet local de référence. Il s’agit aussi de consolider la clientèle existante et de renouer avec d’anciens clients par une offre de services plus adaptée. Nous continuerons aussi la mise en place des partenariats avec des cabinets français ne disposant pas d’équipe sociale.

Par ailleurs, le développement du cabinet passera à court terme par le recrutement de ressources supplémentaires en interne, avec des avocats middle et seniors.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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