Le Monde du Droit a interrogé Jean-Charles Barbaud qui vient de rejoindre Redlink en tant qu'associé pour développer la pratique « Fusions-Acquisitions / Private Equity ».
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Redlink ?
J'aspirais à relever un challenge entrepreneurial stimulant : développer une pratice corporate / fusions-acquisitions au sein d'un cabinet indépendant établi sur la place, dynamique et doté de compétences complémentaires aux miennes au service des entreprises et des investisseurs. Le projet Redlink correspondait pleinement à mes attentes.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J'ai débuté chez Linklaters en 1999. Entre 2002 et 2008, j'ai vécu de très belles années chez Mayer Brown dans le département corporate. Enfin, j'ai rejoint le cabinet Poulain & Associés, où je suis devenu associé en 2011.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Les premières années sont importantes. J'ai eu la chance d'apprendre aux côtés de grands professionnels lorsque j'étais avocat junior chez Linklaters puis senior chez Mayer Brown. Xavier Jaspar a été un modèle inspirant et j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler dans son équipe.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Les bons souvenirs sont nombreux et j'espère que le meilleur est à venir. Je pense en particulier aux interactions entre les équipes sur les grandes transactions LBO, à ce que nous avons fait pour accompagner les investisseurs et dirigeants dans la création de la compagnie aérienne l'Avion ou encore, plus récemment, aux opérations de cession d'actifs et de restructuration de dette intervenues dans le cadre des plans de sauvegarde du Groupe Loret qui lui ont permis d'achever avec succès son retournement. Le Groupe Loret a d'ailleurs remporté le prix des lecteurs de Challenges dans le cadre du prix Ulysse 2017.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Ma pratique couvre le corporate et les fusions-acquisitions dans un cadre in bonis, mais aussi lorsque ces opérations interviennent dans un contexte de retournement ou de crise en phase amiable ou judiciaire. Les sujets de financements opérationnels des entreprises m'intéressent également beaucoup.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Le nombre de défaillances d'entreprises ne cesse de baisser. De nombreux secteurs, y compris le retail, durement frappés ces dernières années reprennent des couleurs. C'est un signe que l'économie se porte mieux. Les entreprises ont des liquidités. Le marché du M&A devrait donc continuer à être très animé.
Qui conseillez-vous ?
Je conseille aussi bien les entreprises françaises et étrangères, ETI, PME que les start-ups, leurs dirigeants, ainsi que les investisseurs.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Contribuer à son succès, à imprimer davantage encore sa marque, en synergie notamment avec mes associés Frédéric Fournier et Benjamin Louzier, spécialistes en droit économique et en droit social.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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