Novasep emploie environ 1 200 personnes et possède six sites de production implantés en France, en Allemagne et aux Bahamas, deux unités de production biopharmaceutique en Belgique, des installations de production d’équipements et de R&D aux Etats-Unis, en Chine et en France, et un bureau au Japon.

La restructuration financière, conclue hier, fait suite à l’accord amiable signé le 14 décembre 2011 entre Novasep, ses principaux créanciers obligataires, ses actionnaires financiers et le Fonds Stratégique d’Investissement (“FSI”).

Aux termes du protocole de restructuration, la dette obligataire high yield a été échangée contre des actions et une nouvelle émission obligataire high yield, permettant ainsi une réduction très significative de l’endettement du groupe, ramené d’environ 415 millions d’euros à environ 150 millions d’euros, et de ses charges d’intérêts qui passent d’environ 40 millions d’euros à environ 12 millions d’euros par an. Des créanciers obligataires représentant plus de 99% du montant principal des obligations ont participé à l’échange. De nouveaux fonds ont également été apportés par le FSI à hauteur de 30 millions d’euros, et par Azulis, un des actionnaires financiers, à hauteur de 3 millions d’euros.

"Il s’agit de la première opération de restructuration en France réalisée au moyen d’une conversion de dette high yield en capital, et qui voit en outre des fonds d’investissements créanciers obligataires devenir actionnaires majoritaires d’un groupe" explique Philippe Métais, un des associés de White & Case en charge du dossier.

"L’opération a été particulièrement complexe compte tenu, notamment, du nombre de parties impliquées, tant du côté dette que du côté equity, et des contraintes juridiques et fiscales résultant du caractère international du groupe Novasep." ajoute François Leloup, un des autres associés de White & Case en charge de l’opération.

L’équipe de White & Case était menée, à Paris, par François Leloup et Philippe Métais, associés, Camille Note, Noémie Baroux, Aurélie Duveau, Christel Alberti, Samir Berlat, Thierry Pujol d’Andrebo et Stanislas Chenu, collaborateurs, à Londres, par Colin Chang, associé, James Greene et Monica Holden, collaborateurs, en Allemagne, par Frank Evers et Florian Degenhardt, associés et Matthias Grigoleit et John-Patrick Bischoff, collaborateurs et, à Bruxelles, par Thierry Bosly, associé et Andries De Smet et Ferdinand Brughmans, collaborateurs.