Julien Wagmann et Laurent Cotret, Associés, August & Debouzy

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wagmann-cotretJulien Wagmann et Laurent Cotret, nouveaux associés au sein d'August & Debouzy, répondent aux questions du Monde du Droit.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Laurent Cotret : Le développement effectué au cours de dernières années (tant en chiffres qu’en notoriété auprès des acteurs du secteur) et la nécessité de mieux identifier le restructuring au sein de l’offre du cabinet August & Debouzy.

Julien Wagmann : La confiance que m'ont porté mes clients ces dernières années notamment à l'occasion de mon changement de cabinet et le fait de partager avec les associés d'August & Debouzy certaines valeurs et une même envie de poursuivre la construction de ce magnifique projet qu'est August & Debouzy et qui a conduit en 20 ans à passer d'un cabinet généraliste de quelques avocats à une firme de 120 personnes full service ancrée à l'international avec des clients de premier plan.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

LC : Parcours universitaire (thèse + chargé d’enseignement) puis expérience entrepreneuriale (deux ans dans la presse sportive), puis de juriste en entreprise (Ixis) et enfin le métier souhaité « depuis toujours », celui d’avocat.

JW : J'ai suivi une triple formation (Droit, Sciences Po Lille, Edhec) puis ai exercé 11 ans chez Linklaters dans le département Corporate d'abord dans la partie Public M&A puis Private Equity avec de nombreuses interventions sur des dossiers Project également.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

LC : De nombreux confrères rencontrés tant au cabinet que dans les dossiers. Mention toutefois spéciale à Pierre-Charles Ranouil, associé d’August & Debouzy, avec lequel j’ai énormément appris tant techniquement que dans la gestion des dossiers et des clients.

JW : J'ai toujours essayé de diversifier les expériences et ai eu l'opportunité de le faire lors de mes premières années. Cela m'a permis d'apprécier la variété des approches et qualités des associés avec lesquels j'ai pu travailler. Je pense en avoir retiré une forte capacité d'adaptation aux situations, aux exigences diverses des clients. Mon expérience d’une année en détachement en 2010 à la CDC m'a également conduit à avoir un regard différent et plus pragmatique quant aux attentes des clients.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

LC : Les offres de reprise « à la barre » sont des moments haletants, car nous sommes dans une véritable compétition. Il est sinon difficile d’en citer un en particulier tant le restructuring, activité souvent d’urgence, au plus proche des clients et de leurs préoccupations, est haletant.

JW : L'obtention du premier dossier personnel qui vous fait mûrir en quelques minutes, vous permet de comprendre les qualités qu'il va falloir avoir, mais procure une adrénaline indéniable. L'essentiel est de l'avoir tôt.

Quels sont vos domaines de compétences ?

LC : Restructuring – entreprises en difficultés et immobilier (transaction, baux et litiges immobiliers)

JW : M&A au sens large et plus particulièrement le private equity ; dossiers de réorganisation ; dossiers project.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

LC et JW : Les premières applications de la réforme 2014 (Ordonnance de mars 2014) et le questionnement actuel sur la place du créancier dans les procédures.

Qui conseillez-vous ?

LC : Nous nous adressons aux clients confrontés aux défaillances de leurs prestataires ou clients, aux entreprises en crise de dette ou de croissance, aux entreprises ayant un besoin urgent de se réorganiser.
Sur le plan immobilier, des promoteurs importants et des grandes enseignes sur leur immobilier commercial.

JW :
Nos clients sont les acteurs du private equity (fonds, sociétés et dirigeants), les institutionnels et groupes cotés, les clients dans le cadre d'opérations d'acquisition dans le secteur de l'énergie et les clients dans le cadre de contentieux corporate (garanties de passif, débouclage de participations).

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

LC et JW : Continuer ce développement sur la même lancée et s’afficher – sans complexe - comme ce que nous sommes déjà : un acteur important du marché du droit des affaires.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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