Le Monde du Droit a interrogé Laurent Cavallier qui vient de rejoindre le cabine Reinhart Marville Torre (RMT) en tant qu'associé.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre RMT ?
RMT m’a semblé se trouver à un stade déterminant de son développement et j’ai souhaité m’inscrire dans sa dynamique de croissance, audacieuse mais raisonnée. Mes compétences trouvaient leur place très naturellement dans cette logique d’élargissement de l’offre. Les rencontres ont fait le reste.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après quelques expériences en service juridique, j’ai suivi un parcours très linéaire, au cabinet Lefèvre Pelletier & Associés ou j’avais le statut de counsel depuis 2010. J’ai eu la chance de pouvoir y aborder des dossiers suffisamment variés pour en oublier que j’étais resté plus de douze ans.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Mon premier maître de stage, Stéphane Woog. Un contact bref mais décisif au moment de choisir où l’on va.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Mes meilleurs souvenirs sont des dénouements, des instants où une intuition, un petit surcroît de diligence ou de diplomatie m’ont permis de faire que les choses se fassent.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Mes compétences sont au confluent ducorporate, transactionnel et courant, et du financement, obligataire ou bancaire. Je les ai développées par strates successives, à partir d’une activité M&A classique dans le secteur de l’industrie. J’ai ensuite abordé le financement de ces opérations, puis le private equity et diverses opérations à effet de levier et les émissions de valeurs mobilières complexes. J’interviens plus particulièrement dans laventure debt depuis maintenant huit ans.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Je suis frappé par l’obsolescence rapide de l’actualité, l’évolution permanente des usages de marché. Elle va de pair avec la multiplication des canaux de financement et la diversification de la demande.
Qui conseillez-vous ?
Des fonds, bien entendu, et notamment Kreos Capital, qui est le leader européen de laventure debt. Plus ponctuellement des banques. Mais aussi des entrepreneurs. Il me semble important de connaître les préoccupations des uns et des autres pour savoir trouver les points d’équilibre.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Je souhaite tout particulièrement me mettre au service du développement du cabinet à l’international.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier