Après le cas d'EADS, l'AMF épingle un gérant suisse pour délit d'initié et veut encadrer très strictement les stock-options accordées aux grands patrons

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L'Autorité des marchés financiers (AMF) vient d'infliger une lourde amende à une société suisse de gestion de fortune qui écope d'un tiers de l'amende, et à son président, qui devra payer les deux-tiers restants. Les recours de la société et de son président ont été rejetés par la cour d'appel de Paris le 24 novembre 2009. Ils se sont pourvus en cassation. Pour éviter de nouvelles affaires, l'AMF veut s'attaquer aux stock-options, afin de lever tout soupçon qui pourrait planer sur des dirigeants. Elle veut ainsi réduire le pouvoir discrétionnaire des dirigeants en la matière. Elle propose par exemple d'instaurer une gestion sous mandat de ces titres, confiés à des tiers. Le directeur de l'Institut français de gouvernement des entreprises va plus loin. Il juge pour sa part que "l'octroi des (...)

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