Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

‎Le principal élément est à mon sens la recherche de synergie entre mon expérience, notamment en matière d'assurance et de réassurance, et celles déjà existantes dans le réseau de Squire Patton Boggs.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai rejoint la profession d'avocat après une double formation (Sciences Po et droit). J'ai été collaboratrice chez Norton Rose au sein de département contentieux et assurance. J'ai ensuite été collaboratrice puis associée, depuis 2007, au sein d'un cabinet de niche spécialisé en ‎assurances.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Chaque expérience professionnelle est l'occasion de s'enrichir et d'évoluer. J'ai eu la chance d'intervenir auprès de clients qui m'ont apporté leur confiance et avec lesquels les échanges ont été très enrichissants et m'ont permis de progresser.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J'ai beaucoup de bons souvenirs car le métier d'avocat apporte de nombreuses satisfactions tant sur le plan humain que sur le plan intellectuel. Les meilleurs souvenirs sont souvent ceux relatifs à des dossiers qui ont impliqué un véritable travail en équipe car les victoires n'en prennent que plus de relief.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J'interviens dans les domaines de l'assurance et de la réassurance, tant en matière de conseil que de contentieux, ainsi que dans le contentieux de la responsabilité civile plus particulièrement en matière environnementale et de produits défectueux.
J'ai développé une expertise en matière de contentieux de masse mais aussi dans des contentieux de risques industriels qui impliquent des questions techniques complexes imposant une étroite collaboration avec les ingénieurs et les experts.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité?

Deux réformes actuellement en cours de discussion sont susceptibles d'avoir des impacts considérables en matière de responsabilité civile: la question de l'éventuelle l'introduction du préjudice écologique dans le code civil et le projet de loi sur la santé qui envisage d'introduire une class action à la française en matière de produits de santé.

Qui conseillez-vous ?

J'interviens principalement aux côtés des assureurs et de réassureurs mais aussi de grands groupes industriels tant nationaux qu'internationaux. 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier