Le Monde du Droit a interrogé Aurélie Kamali-Dolatabadi à l'occasion de sa nomination en tant qu'associée chez Fuchs Cohana Reboul & Associés.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Fuchs Cohana Reboul & Associés ?
Crée en 2005 par des associés issus de structures anglo-saxonnes de premier plan, le cabinet FCRA a acquis une notoriété reconnue en droits des affaires.
Ayant un parcours similaire à celui des associés du cabinet FCRA, nous partageons des méthodes de travail, des valeurs et des principes communs, à savoir apporter à nos clients des prestations juridiques de qualité reposant sur des exigences de rigueur et de réactivité conformes à la pratique de grandes structures tout en bénéficiant de la flexibilité que seul un cabinet indépendant est susceptible d’apporter.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rejoindre FCRA, pour y créer et développer l’activité de Droit Social, en étroite collaboration avec le Corporate, le Droit commercial, le Contentieux, le Droit Fiscal, le Droit des Restructurations.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Titulaire d’un DEA de droit social et syndical et d’un Magistère de droit social de l’Université de Paris X, Nanterre, j’ai débuté ma carrière en 2002 au sein du cabinet De Pardieu, Brocas, Maffei. J'ai exercé ensuite au sein de cabinets anglo-saxons, Ashurst et Latham & Watkins où j’ai travaillé au service de groupes français et internationaux, avant de rejoindre en dernier lieu le cabinet De Gaulle Fleurance et Associés.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Le professeur Antoine Lyon-Caen en premier lieu, qui m’a donné le goût pour le Droit social et m’a vivement encouragée à me spécialiser dans cette matière, puis des Confrères avec lesquels j’ai travaillé durant ces douze années et tout particulièrement Sébastien Bourdon qui m’a mis le pied à l’étrier en m’apportant une véritable formation contentieuse lors de mes premières années de barreau.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Je garde un excellent souvenir de négociations menées aux côtés d’un client, syndicat patronal, auprès de l’Administration et du Ministère du Travail en vue d’obtenir l’extension de la convention collective du secteur d’activité représenté par ce client.
Notre client était résolument décidé à obtenir cette extension alors que le Ministère du Travail souhaite limiter la multiplication des conventions collectives.
Cette négociation de longue haleine m’a permis de me familiariser avec la procédure administrative, les voies de recours administratifs, et le dialogue social avec les syndicats et le Ministère du travail.
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’accompagne des dirigeants d’entreprises ou des directeurs des ressources humaines dans leur gestion quotidienne du personnel, dans le cadre des relations sociales, et dans la mise en œuvre de décisions stratégiques.
J’interviens également en cas de départs négociés, de transactions et de contentieux individuels ou collectifs.
Enfin, je conseille également nos clients sur les aspects sociaux des fusions-acquisitions, transferts d’entreprises, restructurations et plans de sauvegarde de l'emploi.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
La loi relative à la sécurisation de l’emploi promulguée le 16 juin dernier apporte un certain nombre de nouveautés et de modifications importantes, notamment en matière de procédure de grands licenciements pour motif économique dans les entreprises de plus de 50 salariés, de réduction des délais de prescription, de représentions du personnel, de travail à temps partiel, de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, de mobilité interne et externe, d'accords de maintien de l'emploi, de consultation du comité d'entreprise et du CHSCT...
Autant de sujets sur lesquels il nous faut être réactif pour accompagner au mieux nos clients dans ces changements nombreux.
Qui conseillez-vous ?
Nous conseillons des groupes français et internationaux dans les secteurs industriels, de la grande distribution, des logiciels ainsi que des établissements financiers, des sociétés de services (sociétés cotées et non cotées).
Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?
Mon objectif pour FCRA est d’apporter une expertise solide en Droit Social afin de renforcer le positionnement du cabinet et de fournir des réponses ou solutions effectives dans la gestion courante des affaires de nos clients ou dans la prise de décisions stratégiques à long terme.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER