La Cour de cassation admet que le profil LinkedIn d'une salariée puisse être produit en tant que preuve dans le cadre d'une procédure de contestation de licenciement mais considère, en l'espèce, que les juges du fond ont dénaturé cette pièce en déduisant de celle-ci que la salariée avait retrouvé un emploi.
Engagée en qualité de responsable du pôle "gestion des commandes", une salariée a été licenciée le 10 septembre 2014 pour insuffisance professionnelle. Pour condamner l'employeur à payer à la salariée une somme de 10.000 € à titre de dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, la cour d'appel de Versailles a retenu, au visa de la pièce 32, soit le profil LinkedIn de la salariée, que celle-ci avait retrouvé un emploi depuis octobre 2014, soit un mois après (...)