Marijke Granier-Guillemarre et David Guillouet reviennent, pour Le Monde du Droit, sur le rapprochement entre MGG Legal et Voltaire Avocats qui a donné naissance à MGG Voltaire.
Quelle est l’origine et les objectifs de ce rapprochement ?
David Guillouet : L’objectif de ce rapprochement est avant tout de rendre un meilleur service à nos clients. Ainsi, la nouvelle entité est présente sur tous les segments du droit social – y compris les plus pointus – et peut accompagner ses clients tant en France qu’à l’international au travers du réseau ELLINT.
Marijke Granier-Guillemarre : Nous travaillons ensemble depuis des années. Réunir nos forces dans ce nouveau projet entrepreneurial était une évidence. La réunion de nos expertises n’a pas tellement surpris ceux qui connaissaient nos cabinets.
Quels sont les atouts de ce nouvel ensemble ?
David Guillouet : MGG Legal et VOLTAIRE avaient des pratiques différentes mais complémentaires. Par exemple, VOLTAIRE apporte son expertise en droit de la sécurité sociale et en gestion sociale des IRP, MGG Legal apporte son expertise internationale et en matière de restructuring social.
Marijke Granier-Guillemarre : Nos équipes ont d’ores et déjà commencé à travailler ensemble. Nos clients vont rapidement bénéficier du résultat de cette fusion notamment grâce aux nombreux événements (formations, séminaires, prix Voltaire et prix Ellint, etc.) qui seront organisés au premier semestre 2020.
Quelles sont les perspectives de développement ?
Marijke Granier-Guillemarre : Nous développons ensemble de nombreuses offres clients dans les domaines émergents du droit social (comme par exemple la compliance sociale et la gestion des alertes professionnelles). Nous avons une équipe formidable de 25 avocats, des forces vives sur lesquelles nous pouvons nous appuyer notamment sur des gros projets de réorganisation.
David Guillouet : Nous allons d’abord faire monter nos équipes en puissance car nous avons toujours privilégié les promotions internes. Nous ne changerons pas notre politique même si évidemment rien n’interdit d’examiner des opportunités ou des partenariats sur des segments sur lesquels nous estimerions devoir nous renforcer.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)