Yves-René Guillou : « Jean-Michel Blanquer va apporter un regard particulièrement stratège sur les dossiers complexes, aux multiples enjeux et parties prenantes »

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Yves-René Guillou, associé, Earth Avocats revient sur l'arrivée de Jean-Michel Blanquer au sein du cabinet Earth Avocats .

Pouvez-vous revenir sur l'arrivée de Jean-Michel Blanquer au sein du cabinet ?

Jean-Michel a rejoint Earth Avocats le 17 janvier dernier en qualité d’associé.

C’est une excellente nouvelle pour notre cabinet et pour ses clients, qui vont bénéficier de l’expertise d’un grand spécialiste du droit administratif et d’un fin connaisseur des écosystèmes publics-privés. C’est une bonne nouvelle aussi pour Jean-Michel qui, je le sais, avait à cœur de rejoindre un cabinet pleinement reconnu et engagé sur les enjeux relatifs à la transition écologique et sociale.

Lui comme nous voulons faire du droit un levier de performance au service de projets qui ont un impact positif et concret dans la vie d’une collectivité, qu’il s’agisse de santé, énergie, urbanisme, logement, transport, économie circulaire ou nouvelles technologies.  

Quel sera son apport ?

Au-delà des compétences techniques, Jean-Michel va apporter un regard particulièrement stratège sur les dossiers complexes, aux multiples enjeux et parties prenantes.

Cette approche « panoramique » des dossiers, qui tient compte de leurs contextes politique, économique, culturel, local, est une marque de fabrique de notre cabinet. De notre point de vue, elle est même une condition de la réussite d’un projet à court et long terme. Prenons l’exemple de l’installation d’une unité de production d’énergie renouvelable dans un territoire (photovoltaïque, éolien, méthaniseur ou autre). Tous les acteurs savent que la réalisation d’un tel chantier dans des délais raisonnables ne dépendra pas uniquement de sa qualité intrinsèque. Elle dépendra aussi de la capacité à anticiper, et appréhender toutes les composantes juridiques du projet pour en faciliter la mise en œuvre et en assurer le plein succès. Pour cela, le cabinet en charge doit comprendre les relations entre les parties prenantes, maîtriser l’ensemble des composantes du projet – droit de l’environnement, droit des collectivités, droit des affaires, droit fiscal… – et proposer une approche globale cohérente. C’est le rôle de nos associés et ce sera celui de Jean-Michel, qui est avant tout un homme de concertation.

Où en est Earth Avocats aujourd'hui ?

Earth avocats va fêter son douzième anniversaire cette année. Lorsque nous avons fondé ce cabinet avec Florence David et Thomas Laffargue, nous avions pour objectif d’en faire un acteur spécialisé et référent dans l’accompagnement de projets qui touchent à la création, l’exploitation responsable et la préservation de biens communs. Cet objectif est atteint : Earth Avocats apporte aujourd’hui son conseil à plus de 400 entreprises et institutions porteuses de projets à impact positif.

Cette reconnaissance, nous la devons à la trentaine d’avocats et collaborateurs qui composent notre cabinet. Ils ne sont pas seulement des deal makers, rompus au droit public et privé des affaires. Ils portent aussi en eux des convictions, qui sont le moteur de l’engagement. Notre force, c’est de mettre cet engagement au service de nos clients en même temps qu’une certaine transformation du monde.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Earth Avocats est en forte croissance, avec le recrutement de plusieurs nouveaux avocats et collaborateurs au cours des douze derniers mois. Nous avons pour projet d’atteindre une taille critique nous permettant de proposer une offre complète à nos clients. Cet objectif va nous conduire dans les mois qui viennent à recruter des praticiens experts notamment dans les secteurs de la santé, l’énergie, l’urbanisme, l’environnement et la gestion de projets de grande envergure. L’arrivée de Jean-Michel va évidemment nous y aider.

Cette année, nous voulons également franchir un nouveau cap dans le développement de nos activités à l’international. Notre savoir-faire sur les projets à forte dimension d’intérêt général est un atout pour les États. La capacité de projection rapide et experte à l’étranger est essentielle pour un cabinet comme le nôtre : comme l’eau et l’air, l’économie des biens communs se joue le plus souvent des frontières.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)    


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