Etude Deloitte : ce que la Génération Y attend des entreprises

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Etude Deloitte The Millennial Survey.

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Des attentes nombreuses et ambitieuses : ce que la Génération Y attend des entreprises, des pouvoirs publics et de son futur environnement de travail.

Des attentes nombreuses et ambitieuses : tels sont les maîtres-mots qui résument les résultats de la troisième édition annuelle de la Millennial Survey de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL) publiée aujourd’hui.

De par le monde, 70 % des dirigeants de demain pourraient « rejeter » ce que les entreprises classiques ont à leur offrir, préférant à l’avenir travailler de façon autonome en exploitant les outils numériques. Ce constat n’est qu’une illustration parmi d’autres révélées par cette étude quant aux défis de taille auxquels sont confrontés les dirigeants d’entreprises s’ils souhaitent répondre aux aspirations de la Génération Y.

Cette génération, qui s’impose déjà dans plusieurs secteurs, dont celui de la technologie, et qui représentera 75 % des effectifs professionnels mondiaux d’ici 2025, aspire à travailler pour des entreprises qui encouragent l’esprit d’innovation, développent leurs compétences et souhaitent les voir jouer un rôle positif dans la société. Selon l’étude, les membres de la Génération Y estiment qu’à l’heure actuelle, les entreprises ne mettent pas tout en œuvre pour développer leurs compétences en matière de leadership et renforcer leur potentiel, alors même qu’ils ne sont pas enclins à attendre d’accéder à des postes supérieurs.

Selon Barry Salzberg, CEO de DTTL, « pour attirer et surtout retenir les talents, les entreprises se doivent de montrer à la Génération du Millénaire qu’elles sont innovantes et en phase avec leur vision du monde. A l’échelle mondiale, notre société est confrontée à nombre de problématiques sensibles et aujourd’hui, il est devenu évident qu’aucun secteur ne doit « faire cavalier seul. En travaillant de concert et en associant leurs compétences respectives, les entreprises, les pouvoirs publics et les organisations non gouvernementales (ONG) ont une chance de galvaniser la Génération Y et de réaliser de réelles avancées dans la résolution des difficultés que rencontrent la société. »
Parmi les autres principaux résultats de l’étude, citons :

Les entreprises pourraient mieux faire. Si la majorité des membres de la Génération Y (74 %) estime que les entreprises ont un impact positif sur la société en créant des emplois (48 %) et en générant de la croissance (71 %), elle considère que ces dernières peuvent mieux faire pour relever les plus grands défis de la société : la pénurie des ressources (68 %), le changement climatique (65 %) et l’égalité des revenus (64 %). En outre, 50 % des sondés aspirent à travailler dans une entreprise aux pratiques éthiques.

Les pouvoirs publics n’en font pas assez. Selon la Génération Y, les pouvoirs publics échouent totalement à répondre aux problématiques sociales majeures, et ce bien qu’ils soient les mieux placés pour le faire. Près de la moitié des sondés juge que les gouvernements gèrent avec difficulté les thématiques les plus problématiques : le chômage (47 %), la pénurie des ressources (43 %) et l’inégalité des revenus (56 %).

Les entreprises doivent promouvoir l’esprit d’innovation. La Génération Y ambitionne de travailler pour des entreprises qui encouragent l’innovation. En réalité, si pour 78 % d’entre eux, l’innovation est un critère important à l’heure de choisir leur entreprise, la plupart affirme que leur employeur actuel ne les incite pas activement à faire preuve de créativité. Ils estiment que les principaux obstacles à l’innovation sont l’attitude de la direction (63 %), les structures et procédures opérationnelles (61 %), ainsi que les compétences, les attitudes et la (l’absence de) diversité du personnel (39 %).

Les entreprises doivent cultiver le potentiel des dirigeants de demain. Plus d’un sondé sur quatre demande à ce qu’on lui offre l’opportunité de démontrer ses compétences en matière de leadership. Par ailleurs, 75 % estiment que leur entreprise est loin de faire tout son possible pour former les dirigeants de demain.

La Génération Y veut faire toute la différence. Elle juge que la réussite d’une entreprise ne saurait se mesurer qu’à l’aune de sa performance financière. Parmi les principaux objectifs qu’elle se doit de poursuivre figure celui d’améliorer la société. La Génération du Millénaire est encline à mener des actions caritatives et à œuvrer dans la « vie publique » : 63 % font des dons aux œuvres de bienfaisance, 43 % sont des bénévoles assidus ou des membres d’une organisation communautaire et 52 % ont signé des pétitions.
Zoom France

En France les jeunes de la Génération Y se démarquent sur plusieurs points :

Ils sont moins convaincus que la moyenne mondiale de l’impact positif des entreprises sur la société (65% contre 74%). Ils sont nettement plus nombreux à penser que créer des emplois doit être le premier objectif, à la fois du monde des Affaires (55 % soit + 14% que la moyenne), et des Pouvoirs Publics (43 % soit 11% de plus que la moyenne).

Globalement, les jeunes français sont plus sévères que leurs homologues lorsqu’ils évaluent le comportement des entreprises : 36 % seulement (contre 54%) estiment qu’elles ont un comportement éthique et durable et 44% (contre 56 %) pensent que les leaders sont véritablement impliqués dans la recherche d’une société meilleure.

Ils ont également une vision moins positive sur les dirigeants actuels quant à leur capacité à développer les compétences des jeunes en matière de leadership (37% contre 49%) et la créativité de leurs collaborateurs (32% contre 45%). Pour autant, ils ne sont que 52% à envisager de travailler de façon autonome et quitter l’environnement de travail proposé par les entreprises aujourd’hui (contre 70% en moyenne dans le monde).

Pour Jean-Marc Mickeler, Associé et Directeur des Ressources Humaines Deloitte France,
« il est clair que les entreprises devraient être à l’écoute des attentes de la Génération Y en matière d’innovation. Encourager une culture de l’innovation permettra non seulement de retenir les talents à haute performance, mais également de stimuler la croissance.»


Pour télécharger l’intégralité du rapport, veuillez consulter : www.deloitte.com/MillennialSurvey

A propos de l’étude Millennial de Deloitte

Les résultats de la recherche reposent sur une étude menée par Deloitte, en collaboration avec Millward Brown, une société de droit anglais. Plus de 7 800 entretiens ont été réalisés en ligne entre le 10 octobre et le 11 novembre 2013. Près de 300 entrevues ont été menées dans chacun des 28 pays. L’utilisation de questions filtres au stade du recrutement permet de garantir que tous les répondants appartiennent à la Génération du Millénaire – nés à partir de janvier 1983, diplômés et occupant actuellement un emploi à temps complet. Les entretiens duraient environ 15 minutes.


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