Cette étude, commanditée par le cabinet à l’institut anglais Censuswide, s’appuie sur les réponses de près de 2 000 conseillers juridiques et décideurs à travers 18 pays. Les questions allaient de la perception du secteur par le public, aux principaux leviers de croissance en passant par les barrières à l’innovation.

En tête des défis auxquels les 109 répondants du secteur en France s’attendent à être confrontés au cours des douze prochains mois, on retrouve les exigences accrues en matière de conformité réglementaire pour près d’un tiers d’entre eux (31%). Ensuite, dans une proportion quasi identique à celle des réponses collectées au niveau global, vient le coût de développement de nouveaux produits (respectivement et dans cet ordre 27% et 27,5%). Enfin, les délais de mise sur le marché sont cités par 21% des participants à l’étude. Ces chiffres témoignent d’une certaine inquiétude dans le secteur quant à la faisabilité de la mise sur le marché de produits innovants.

La pandémie de Covid-19 a également profondément bouleversé le secteur et fait évoluer ses pratiques. Malgré les quelques réserves évoquées ci-dessus, les décideurs du secteur reconnaissent que la pandémie a tout de même permis des progrès remarquables. Ainsi, pour plus d’un quart des répondants en France, les éléments positifs à retenir de celle-ci sont : le recours plus fréquent au numérique dans la communication avec les patients (27,5%), la facilité d’accès aux financements (22,9%), le développement du travail hybride (22%), l’émergence de la télémédecine (21,1%) ou encore la collaboration exceptionnelle entre tous les acteurs du secteur pour combattre le virus (21,1%).

L’ensemble des conseillers juridiques et décideurs interrogés dans l’étude sont confiants quant à la période dans laquelle entre le secteur de la santé, et ils identifient comme futurs moteurs de croissance principaux : la poursuite des avancées technologiques, l’essor de la télémédecine et le développement de la biotechnologie. Plus précisément, les leaders d’opinion français citent : les thérapies digitales (22%), la bioingénierie (20,2%) ainsi que les plateformes de suivi à distance des patients (20,2%) comme les principales opportunités à venir.  

 « Notre étude montre qu'après une période de pression importante sur le secteur Santé & Sciences de la vie, les dirigeants d'entreprise sont confiants dans la résilience de leurs business model. En France, 87% d’entre eux nous disent être optimistes pour ce qui est de la capacité du secteur à saisir les opportunités qui surgissent et à faire face aux défis à venir. Cela étant dit, nous notons par ailleurs une inquiétude manifeste quant au temps nécessaire pour développer et commercialiser de nouveaux produits » explique Alexandre Regniault, Responsable monde du secteur Santé & Sciences de la vie du cabinet.

La digitalisation accrue et l’essor de la communication digitale avec les patients oblige le secteur à se transformer en profondeur pour concrétiser les possibilités de développement offertes par la santé numérique dans le futur. À ce titre, les répondants interrogés en France estiment que les domaines primordiaux pour assurer la viabilité et la croissance de leurs entreprises passeront par : la poursuite des collaborations et les fusions (81%), l’attraction de la nouvelle génération de talents (81%) et le changement de culture d’entreprise (80%).

« Ces données montrent les domaines dans lesquels nos clients en Santé & Sciences de la vie ont besoin d'un soutien accru de la part de leurs conseils externes. Simmons se servira de cette recherche pour renforcer son équipe multidisciplinaire d'avocats et d'experts, en veillant à ce qu'ils soient toujours en mesure de cerner le contexte scientifique complexe qui sous-tend les problématiques juridiques et commerciales de nos clients » conclut Alexandre Regniault.