Michel Mukonkole Mbayo revient sur la création de l’association de juristes d’entreprises en République Démocratique du Congo, rappelant que le pays vient d’adhérer à l’Ohada et que beaucoup d’entreprises ne s’adaptent pas à cette réalité. Il estime que les décideurs vont vers les avocats et oublient que les juristes peuvent également les aider à s’adapter.Il ajoute qu’ils ont participé à plusieurs formations dans le cadre de l’Ohada et senti une demande des entrepreneurs de créer une nouvelle dynamique dans leurs directions juridiques. Ils ont donc créé cette association, à Kinshasa, dans l'objectif de mettre en avant la fonction et de créer une sorte de remise à niveau du droit dans le pays. Il espère d’ailleurs que le sommet des juristes d’entreprises dans la francophonie se déroule dans cette ville un jour. Michel Mukonkole Mbayo indique la manière dont il considère la fonction de juriste d’entreprise en République Démocratique du Congo. Selon lui, le juriste n’est plus un administratif mais un penseur qui a la vision de l’entreprise et l’adapte à toutes les lois en vigueur et en fonction des demandes de l’entreprise.Il ajoute que les directeurs généraux sont plus exposés aux avocats qui sont procéduriers et n’ont pas de vision concrète de l’entreprise. Il en déduit que les entreprises sont donc poussées par leurs soins à être très souvent devant les tribunaux.Michel Mukonkole Mbayo conclut que la fonction devrait être mise en exergue en créant de grosses directions juridiques, car il y a actuellement peu de juristes dans les grandes entreprises.