August & Debouzy a conseillé le Valenciennes Football Club dans le cadre de sa reprise.
En mauvaise passe, le club de football de Valenciennes vient de voir son horizon s’éclaircir. Un retournement de situation rendu possible par l’arrivée de nouveaux investisseurs, l’abandon de créances, le rééchelonnement des dettes et l’obtention successive de deux décisions favorables.
C’est dans un contexte particulièrement tendu pour le club de football qu’est intervenue l’équipe d’August & Debouzy. En effet, le club, placé en cessation de paiements le 10 juin puis en redressement judiciaire le 25 juin par le tribunal de commerce de Valenciennes, rétrogradant de fait le club en CFA, avait 13 millions d’euros de dette à purger.
Pour éviter la liquidation judiciaire, ont été négociés l’abandon de créances et le rééchelonnement des dettes. Le centre d'entraînement a par ailleurs été cédé à l'agglomération de Valenciennes. Enfin, un groupe d’investisseurs, présidé par Jean-Louis Borloo, s’est mobilisé et a injecté 2,6 millions d’euros d'argent frais.
Parallèlement, l’enjeu était d’agir vite pour obtenir, en moins de 15 jours, la réformation du jugement du tribunal de commerce (décision du 10 juillet) et celle de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) par la Commission d'appel de la Fédération du football français (décision le 11 juillet).
Cette conjonction d’actions permet aujourd’hui au club de rester en ligue 2 et de conserver son statut professionnel. Les investisseurs, regroupés dans une newco (holding de reprise) dénommée Diables Rouges Holding, contrôleront à terme près de 100 % du capital du club qui a vu sa dette chuter à 600 000 euros.
August & Debouzy (David Malamed, associé, Laurent Cotret, Counsel, Émilie Cazes et Aude Manzo Keszler) conseillait le club et les investisseurs. Le Crédit Agricole, principal créancier, était conseillé en interne.