La Fondation du Droit pour la Société a pour ambition de pacifier les relations au travers de différentes actions de formation et de vulgarisation du droit.
La Fondation du Droit pour la Société a été créée à la fin de l’année 2015 à l’initiative du Barreau de Paris et de l’Ecole de Formation des Barreaux du ressort de la Cour d’appel de Paris (EFB), sous l’égide de l’Institut de France.
Cette Fondation est née d’un constat, d’une conviction et d’une volonté de mener des actions pérennes.
Un constat, une conviction, des actions
Le constat est celui de la crise qui traverse aujourd’hui nos démocraties. La conviction est que le droit constitue un élément essentiel de la construction sociétale et que les professionnels du droit, en particulier les avocats, sont en situation d’agir et d’apporter beaucoup à cette construction.
Ainsi, sous l’égide prestigieuse de l’Institut de France, la Fondation du Droit pour la Société a mis en œuvre ses premières actions dès la fin de l’année 2015.
Les premières actions vers les jeunes professionnels du droit
Dans le cadre d’une convention entre l’Ordre des Avocats du barreau de Paris et la Fondation du Droit pour la société, trois premiers prix à destination de jeunes avocats ont été attribuées dans le cadre du Campus organisé à Alger par le Barreau de Paris en novembre 2015.
Ainsi, trois projets portés par trois jeunes avocats ont été récompensés.
Il s’agit de :
- Alexis Fournol et de son projet pour "le droit et l’art dans les pays arabes". Pour ce lauréat, les pays du Maghreb et notamment l’Algérie comptent de nombreux artistes exposés et représentés en France qui participent ainsi, de par leur présence et leur engagement, à l’harmonisation des relations internationales, que ce jeune avocat se propose d’accompagner.
- Pierre Madelin, avec son projet sur "les énergies renouvelables en Afrique", propose une opportunité et un défit. L’Algérie, en particulier, après avoir longtemps bénéficié d’une rente pétrolière, se tourne aujourd’hui progressivement vers le développement des énergies renouvelables dans le cadre d’un "nouveau programme national de développement des énergies renouvelables", que ce jeune avocat se propose d’accompagner.
- Raphael Kempf avec un projet pour l’approfondissement des problématiques juridiques sur la défense des étrangers et le droit pénal. Il entend, dans sa démarche, associer son engagement avec les études de droit et un cursus de langue et de littérature arabe initié à l’INALCO.
Les prix attribués à ces trois lauréats lors du Campus Alger, en novembre 2015, ont pour objectif d’aider ces lauréats à mener à bien leur projet et à permettre à chacun de poursuivre son action au bénéfice du Droit pour la Société.
Dans un second temps, le 15 avril 2016, la Fondation a accompagné la remise des prix Violette Gorny, aux côtés de Bernard Gorny, de l’Institut de France et des revues Lexis-Nexis Droit de la Famille et la Semaine Juridique.
Trois jeunes lauréates, élèves de l’EFB, ont reçu un prix de juriste en droit de la famille.
Il s’agit de Mesdemoiselles Elsa Costa, Bernadette Fagot et Anouchka Pirot (Premier Prix), qu’un jury de professionnels, présidé par Madame Michèle Cahen a souhaité honorer.
La Fondation entend poursuivre ses actions de soutien et de rayonnement au cours des prochaines semaines, notamment en participant aux côtés du Barreau de Paris et à l’initiative de son Bâtonnier Frédéric Sicard à une consultation des avocats français afin de prendre la température de la Profession et d’estimer les besoins des justiciables en vue d’interpeller l’ensemble des candidats à la présidentielle.
Ainsi, la Fondation du Droit pour la Société poursuivra tout à la fois cette part réflexive et cette part d’action pour lesquelles elle a été créée.
Les moyens financiers
La Fondation, dont les premiers fonds ont été fournis par le Barreau de Paris et l’EFB, entend se tourner à l’avenir vers l’ensemble des cabinets d’avocats et les jeunes mécènes si importants aux Etats-Unis et de plus en plus en France sous l’égide de nombreuses institutions et fondations parrainées par l’Institut de France.
"Si nous pouvions peu à peu répandre à travers toute la communauté juridique cette habitude du jeune mécénat, nous deviendrions un pays de mécènes à la française dont le Monde du droit serait un passionnant creuset", explique Janine Franceshi Bariani, Déléguée Générale de la Fondation.
Arnaud Dumourier (@adumourier)
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