Le Monde du Droit a interrogé Anne-Laure Gauthier, nouvelle associée du cabinet Lacourte Raquin Tatar.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Lacourte Raquin Tatar ?
À la suite de mon stage final chez « Proskauer Rose », j’ai décidé de suivre l’équipe de Christophe Lapp qui créait, avec des équipes de chez Salans, le cabinet « Altana » (« Advent Altana » désormais). J’intervenais alors en droit public et privé de la construction. Être au démarrage de ce beau cabinet était une expérience très enrichissante.
Après plus de deux années passées au sein d’Altana, je souhaitais rejoindre un cabinet d’affaires doté d’une forte compétence en immobilier, afin de pouvoir exercer en droit de l’urbanisme et de l’environnement.
Le cabinet « Lacourte » (alors « Lacourte Balas Raquin »), fondé en 1993, était en pleine restructuration. Jean-Jacques Raquin, managing partner de chez « Gide », était arrivé fin 2011 avec trois autres associés spécialisés en opérations immobilières. Vincent Guinot les avait rejoints début 2012 pour créer une practice dédiée au Droit de l’urbanisme et de l’aménagement. À mon arrivée, le cabinet comptait une vingtaine d’avocats dont deux en droit de l’urbanisme. Il y avait alors tout à construire et plein de défis à relever.
Ce qui m’a aussi tout de suite frappée au sein de ce cabinet et ce qui m’a donné envie de le rejoindre ce sont les valeurs humaines partagées par les associés et un sens aigu du collectif.
Quelle est votre valeur ajoutée pour Lacourte Raquin Tatar ?
Spécialisée en droit de l’urbanisme et de l’environnement, j’accompagne une clientèle de promoteurs, foncières, investisseurs institutionnels dans le développement de leurs projets immobiliers, et plus particulièrement dans l’immobilier d’entreprise parisien.
Parallèlement, j’ai développé une expertise significative dans le secteur des énergies renouvelables et plus spécifiquement de l’éolien terrestre et du photovoltaïque. Membre active du syndicat « France Renouvelables » (anciennement « France Energie Eolienne »), j’ai corédigé deux guides spécialisés en urbanisme à destination des développeurs éoliens et anime le groupe de travail spécialisé sur ces sujets.
Mon engagement aux côtés des opérateurs éoliens m’a permis d’entrer dans le classement du guide « Legal 500 » en 2022, en tant que « Rising star » dans la catégorie « Energy : regulatory and public law ».
De plus, en tant qu’ancienne sportive de haut niveau spécialisée dans les courses de fond (record personnel de 2h49 au marathon d’Amsterdam en 2015), j’ai le goût de l’effort et du dépassement. Je souhaite aujourd’hui apporter cette énergie, mes compétences et ma force de travail, afin de contribuer au développement et à la réussite du cabinet.
Quelle est votre ambition pour Lacourte Raquin Tatar ?
Avec près de 90 avocats, le cabinet « Lacourte Raquin Tatar » est l’un des leaders de la place dans ses domaines d’intervention.
L’équipe de « Droit public des affaires » compte seize avocats. Elle est animée par Vincent Guinot et moi-même en droit de l’urbanisme /droit de l’énergie, par Xavier de Lesquen en droit de l’environnement / contentieux, et par Benoit Neveu en droit des contrats publics / droit public économique.
Mes premières ambitions sont naturellement de contribuer à pérenniser la renommée de l’équipe et développer le secteur des énergies renouvelables, en renforçant en particulier le lien avec l’immobilier, au moment où les thématiques « énergie », « immobilier », « aménagement » et « environnement » sont de plus en plus imbriquées (photovoltaïque sur les bâtiments industriels ou les parkings de grandes foncières, problématiques ZAN,...).
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)