Cautionnement d'un bail : la preuve de l'acte n'équivaut pas à sa validité

Sûretés
Outils
TAILLE DU TEXTE

Les formalités prévues à l'article 22-1, alinéa 5, de la loi du 6 juillet 1989 sont prescrites afin d'assurer la validité et non la preuve de l'acte de cautionnement.

Une personne physique s'est porté caution solidaire d'une preneuse à bail d'habitation. La locataire ayant interrompu le paiement de ses loyers, les bailleurs ont assigné la caution en exécution de son engagement. Celle-ci a soulevé la nullité de l'acte de cautionnement. Pour accueillir cette demande, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a retenu que l'exigence de la mention manuscrite s'analysait en une règle de preuve et que, quand bien même il serait établi que la preneuse ait rédigé à sa place la mention manuscrite, il n'était pas démontré par la caution qu'elle n'avait pas connaissance et conscience de l'ampleur et de la portée de (...)

L'article complet est réservé aux abonnés

Vous êtes abonné(e) à LegalNews ? Identifiez-vous
Je m'identifie
Pour découvrir nos formules d'abonnement,
Je m'abonne
Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 18 décembre 2024 :

Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 13 décembre 2024 :

Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 11 décembre 2024 :