La responsabilité du diagnostiqueur est engagée lorsque son diagnostic, qui n’a pas été réalisé conformément aux normes édictées et aux règles de l’art, se révèle erroné.
Un couple achète une maison.Les diagnostics parasitaires et amiante établis avant la vente ont conclu à la présence d'indices d'infestation de champignon de pourriture fibreuse avec altération du bois dans les plinthes ainsi que la présence d'amiante dans le doublage des murs. A l'occasion de travaux de rénovation, les acquéreurs ont déposé du lambris et découvert d'une part que la structure de la maison était à ossature bois (il n'y avait pas de mur derrière les lambris) et non en parpaings ou aggloméré et, d'autre part, que l'état du bois était très dégradé.Un expert spécialiste du bois a établi un rapport (...)