La réitération d’un testament, nul en la forme, ne fait revivre que les dispositions du premier rappelées expressément dans le second testament régulier établi postérieurement.
Un défunt a rédigé plusieurs testaments avant son décès en 2010. Le dernier a été rédigé conjointement avec sa fille en 2001 et instituait divers légataires. Un jugement a par la suite prononcé la nullité de celui-ci.La bénéficiaire d’un testament antérieur datant de 1999 est intervenue à l'instance pour demander que soit constatée sa validité. Le 3 février 2015, la cour d'appel de Rennes a débouté la bénéficiaire de ses prétentions. Elle retient que tous les écrits postérieurs émanant du défunt révèlent une volonté constante, en connaissance de la nullité affectant le testament de 2001, de maintenir les (...)