Il appartient exclusivement au testateur, capable, de tirer les conséquences de la disparition prétendue de la cause qui l'a déterminé à disposer.
Un père de famille, estimant que l'une de ses deux filles avait été trop avantagée par rapport à l'autre, a tenté de rétablir l'égalité par un testament rédigé ainsi : "Pour rétablir les droits de chacun de mes enfants : je lègue à ma fille M. une somme égale à la valeur des biens que j'ai consenti et donné à ma fille aînée D. Pour compenser les autres droits et biens donnés à ma fille aînée susnommée et provenant de mes parents, je lègue la quotité disponible de tous mes biens à ma seconde fille. Telles sont mes dernières volontés".La mère a laissé à son tour un testament authentique rédigé ainsi : "Mon mari avait légué la quotité (...)