Un cap vient d’être franchi pour les nombreux avocats qui, dans l’impossibilité de télétravailler, avaient souhaité poser un arrêt de travail mais s’étaient vus refuser par la Caisse primaire d’assurance maladie l’octroi des indemnités journalières forfaitaires pour garde d’enfants.
Alerté par le Conseil national des barreaux à deux reprises, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, vient de demander aux directeurs des caisses primaires d’assurance maladie de servir ces indemnités aux assurés relevant des professions libérales (hors professions médicales et paramédicales) s’il ne peuvent télétravailler.
Ce droit est ouvert :
- aux assurés qui doivent garder à domicile leur enfant de moins de 16 ans ou handicapé et qui sont dans l’impossibilité de continuer à travailler ;
- aux assurés définis comme des personnes vulnérables vis-à-vis du Covid-19 par le Haut Conseil de la santé publique (avis du 14 mars 2020).
Dans ces hypothèses, le versement des indemnités s’effectuera :
- soit dans la limite de fermeture de l’établissement accueillant l’enfant ;
- soit pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire.
Précision : cette décision vaut pour les arrêts de travail prescrits à compter du 12 mars 2020.
Pour toute demande d’indemnisation : declare.ameli.fr