Le Monde du Droit a interrogé Stéphanie De Giovanni, avocate associée au sein du département international du cabinet Simon associés.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Simon Associés ?
J’ai décidé de rejoindre le Cabinet Simon Associés pour plusieurs raisons : son caractère innovant (notamment dans le domaine des legaltech), sa belle offre de compétences juridiques croisées soutenue par 11 départements reconnus, sa taille humaine puisque le cabinet compte plus d’une soixantaine d’avocats portant des valeurs entrepreneuriales fortes. Son réseau international est également un bel atout auquel j’ai attaché une forte importance : ce réseau s’appuie sur de grandes signatures comme le cabinet chinois Yingke (+ 6500 avocats) et le cabinet américain Duane Morris (+ 800 avocats aux USA). Etant membre du barreau de New York, une ouverture sur un cabinet de renom aux USA me semblait très important.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après une maitrise de droit des affaires de l’Université Paris X et un DEJA Anglo-Saxon, j’ai obtenu en 1998 un LLM de droit international du Washington College of Law d’American University (DC). En 1999, j’ai repris mes études en France dans le cadre du DESS Juriste d'affaires de Paris XI / sceaux en partenariat avec H.E.C.
Je suis titulaire du barreau de New York obtenu en 1999 et du CAPA depuis 2000. J’ai prêté serment en 2001 et ai effectué la première partie de ma carrière au sein de CMS Francis Lefebvre Avocats jusqu’à mon arrivée chez Simon Associés en juin 2018.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Me Patrick Beauvisage qui m’a donné envie de faire du droit lorsque j’étais adolescente et qui, plus tard, a été mon témoin de moralité pour l’obtention du Barreau de New York.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Ma graduation américaine et ma prestation de serment à New York. Ce sont des souvenirs inoubliables.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Depuis 18 ans j’interviens principalement dans le domaine du droit du commerce international, et plus particulièrement du droit de la distribution internationale et du commerce international ce qui comprend une composante de droit de la responsabilité du fait des produits et une autre de « compliance ». Depuis l’entrée en vigueur de la loi Sapin II, une grande partie de mon activité est tournée vers l’anticorruption et inclut la structuration des programmes de compliance.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Dans le domaine de la compliance et de l’anticorruption, l’actualité est intense : on peut ainsi évoquer les affaires Alstom et Airbus qui posent d’importantes questions d’extra-territorialité des droits américain, anglais et français pour ne citer qu’eux. En matière de distribution internationale, l’importance croissante d’internet et de certains pure players, comme Amazon, continue de bouleverser le marché ce qui génère de nombreuses situations précontentieuses de rupture des relations internationales de distribution et nécessite de remettre en cause son appréciation des réseaux de distribution.
Qui conseillez-vous ?
Mes clients sont aussi bien des dirigeants d’entreprises françaises souhaitant mettre en place un réseau de distribution à l’étranger que des têtes de réseau étrangères souhaitant développer le marché français ou y régler des situations contentieuses. Les secteurs d’activité dans lesquels j’interviens sont variés et vont des secteurs aéronautique et automobile aux produits de grande consommation en passant par les articles de luxes et les produits pharmaceutiques.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Je souhaite aider mon cabinet à grandir en s’appuyant toujours plus et mieux sur son réseau international. C’est en créant une relation toujours plus étroite entre le cabinet Simon Associés et les cabinets membres de son réseau que nos cabinets grandiront et que notre expertise rayonnera.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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