Le Monde du Droit a interrogé Samia Bendjenna associée au sein du département Contentieux FTPA.
Selon vous, qu’est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Depuis mon arrivée chez FTPA en 2010, le nombre d’avocats a presque triplé et le cabinet s’est structuré. J’ai pour ma part participé au développement du département contentieux au sein duquel j’ai eu l'occasion de travailler sur des dossiers complexes nécessitant une grande expertise technique. Nous avons pour préoccupation d’apporter à nos clients une forte valeur ajoutée et une créativité dans le traitement des dossiers, tout en privilégiant des règlements amiables afin de préserver les relations d’affaires et les intérêts de nos clients. Ce sont ces compétences qui me valent aujourd’hui d’être cooptée comme associée.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière en 2000 au sein du Cabinet Hascoët-Trillat, réputé en droit des assurances. J’y ai acquis une expertise en matière de risques industriels que je n’ai cessé de pratiquer depuis 20 ans. J’ai ensuite intégré des cabinets d’affaires, dont Armfelt & Associés en 2007, pour rejoindre enfin FTPA.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
J’ai d’abord appris mon métier auprès de François Hascoët qui a été mon mentor au début de ma carrière. Depuis quelques années, j’ai pu également travailler avec Antoine Tchekhoff qui est doté d’une énergie débordante et d’intuitions fulgurantes. Il m’a appris à exercer ce métier sans plafond de verre.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
J’ai la chance d’exercer une profession aussi riche qu’exaltante. Plusieurs anecdotes d’audiences (parfois cocasses) me viennent à l’esprit. Mais s’il faut n’en citer qu’un, j’évoquerais un dossier en matière de contrefaçon de logiciel opposant, par le jeu des prises de contrôle, quatre des plus importantes sociétés du CAC 40. Cette procédure a connu moult rebondissements et duré plus de 10 ans. Indépendamment de la satisfaction d’avoir obtenu une bonne décision, la qualité des échanges tant avec le client - devenu un véritable partenaire - qu’avec les confrères, a été intellectuellement stimulante et humainement remarquable.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Les litiges commerciaux complexes et le risque industriel. Je développe par ailleurs une compétence en matière de succession dans le domaine de l’art.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes dans le domaine du droit ?
Je pense que notre profession va connaître des mutations avec l’arrivée des nouvelles technologies. Nous avons créé au sein du cabinet un groupe de réflexion sur ce sujet afin de nous équiper d’outils performants, lesquels nous permettrons d’encore mieux satisfaire les besoins de nos clients en apportant toujours plus de valeur ajoutée aux dossiers.
Qui conseillez-vous ?
J’élabore des stratégies judiciaires pour le compte d’entreprises françaises et étrangères dans les secteurs de l’industrie et des services. J’assiste également des familles dans le cadre de successions à forts enjeux patrimoniaux.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
J’entends continuer de participer au développement du département contentieux, tout en apportant à notre pratique des outils innovants et efficaces.
Je crois également à l’interprofessionnalité. Le traitement des dossiers nécessite aujourd’hui de collaborer avec d‘autres spécialistes afin de proposer à nos clients un service complet. Nous collaborons d’ores et déjà étroitement avec un notaire et des experts comptables et nous pourrions en faire de même avec d’autres spécialistes.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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