Les deux militantes qui avaient aspergé de soupe un tableau de Claude Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon pour alerter sur le réchauffement climatique ont été condamnées en appel pour "dégradation légère".
Le 10 février 2024, deux étudiantes âgées de 20 et 23 ans, activistes écologistes du collectif Riposte Alimentaire, avaient jeté de la soupe sur le tableau impressionniste "Le Printemps", de Claude Monet, exposé au musée des Beaux-Arts de Lyon. Cette action avait pour but d'alerter sur le réchauffement climatique.Poursuivies pour avoir volontairement dégradé le tableau, les deux jeunes femmes ont été relaxées en première instance, au motif que la toile, protégée par une vitre, n’avait pas subi de dommage. Le parquet avait fait appel. Dans un arrêt du 14 janvier 2025, la cour d'appel de (...)