La dérogation permettant le survol de Paris par des taxis volants ne préjudicie pas de manière grave et immédiate un intérêt public.
Deux associations ont demandé au juge des référés du Conseil d'Etat de suspendre l'exécution d'un arrêté portant création d'une zone interdite temporaire dans la région de Paris, au sein de la région d'information de vol de Paris, en tant qu'il exonère de l'interdiction qu'il édicte les taxis volants ayant reçu l'autorisation de la préfecture de police de Paris. Le juge des référés du Conseil d'Etat, dans une ordonnance rendue le 30 août 2024 (requête n° 497324), rejette la demande. Les requérants soutiennent que les taxis volants en question seraient sources de nuisances et présenteraient des risques pour la sécurité. Cependant, ils n'apportent aucun (...)