Le guide fait suite à la conférence tenue le 29 janvier 2020 dans les locaux de Bird & Bird. Il est signé et réalisé en collaboration avec Westarea, Extractives Hub, Wärtsilä, Affectio Mutandi, Vergnet Groupe, Energy Acces Ventures, Akuo Energy et KPMG, intervenants à cet évenement.
Cette publication vise à aider les Etats, entreprises et prêteurs à adapter leur vision à l’environnement réglementaire en Afrique et à participer au développement des projets de production d’énergies renouvelables dans le secteur minier mais aussi plus largement au bénéfice des consommateurs. Ce guide formule ainsi une vision commune sur la façon dont l’exploitation des ressources minérales peut favoriser un développement général et une transformation structurelle des pays concernés.
Il propose un éclairage sur les défis réglementaires, les modalités de financement, les problématiques de réseau mais aussi les opportunités de l’Off Grid (hors réseau), illustré d’un film sur une réalisation en site minier.
« L’Afrique comptabilise 15% des dépenses mondiales en matière minière et dispose d’une capacité de production électrique de 80 GW dont 40GW en Afrique du Sud et 23 GW utilisés par les projets miniers. Par ailleurs, le cout électrique dans le cadre d’un projet minier équivaut à 10 à 35% du total des investissements. Si l’exploitation minière est appelée à continuer à se développer au cours des années à venir et à consommer de l’énergie, ce guide pourra être un document « vivant » qui proposera enseignements, bonnes pratiques, pour améliorer le paysage énergétique africain et les pratiques de l’industrie extractive », selon Boris Martor, associé Bird & Bird.
Le secteur minier est un maillon clefs des économies africaines en voie d’industrialisation. Celui-ci peut permettre de diversifier le mix énergétique et de développer des solutions de production d’énergie renouvelable en réseau ou hors réseau apportant aux opérateurs mais aussi aux populations une électricité peu chère et propre pour donner l’exemple.
« Pour tous les pays du continent africain, il convient de rappeler toutefois que lorsqu’un régime spécifique existe pour les énergies renouvelables, il ne s’agit pas d’un cadre juridique autonome. Le cadre légal applicable aux énergies renouvelables ne peut être analysé comme un ensemble uniforme à l’échelle du continent africain et varie souvent grandement d’un pays à un autre ». « On constate aussi un grand écart en termes de réglementations entre les pays ayant une forte production énergétique et les autres, avec le Maroc et l’Afrique du Sud faisant office de réformateurs précurseurs ». indique Stan Andreassen, Avocat Counsel Bird & Bird
Même si le cadre légal et réglementaire applicable aux énergies renouvelables ne peut être analysé comme un ensemble uniforme à l’échelle du continent africain et varie souvent grandement d’un pays à un autre, le développement de structures de production d’énergie pour le secteur minier peut parallèlement agir comme un catalyseur du développement des solutions off grid en particulier.