Il n'est pas de l'intérêt supérieur de l'enfant de dissimuler sa filiation biologique et de le faire vivre dans un mensonge portant sur un élément essentiel de son histoire.
M. Z. a reconnu un enfant qui a été déclaré à l'état civil comme étant née des époux X. N'ayant pu faire transcrire cette reconnaissance en marge de l'acte de naissance de l'enfant, il a assigné les époux en contestation de la paternité et en établissement de sa paternité. Le 28 juin 2017, la cour d'appel de Nîmes lui a donné gain de cause.Elle a relevé qu'il n'est pas de l'intérêt supérieur de l'enfant de dissimuler sa filiation biologique et de le faire vivre dans un mensonge portant sur un élément essentiel de son histoire.Elle a ajouté qu'il sera peut-être difficile pour l'enfant de devoir considérer M. Z. comme (...)