La révocation d’un testament, qui lui-même révoque un précédent testament, n’a pas pour effet de redonner effet à ce dernier, s'il n'y a pas de volonté clairement manifestée en ce sens par le défunt.
Par un testament de 1971, une femme a légué à son fils la nue-propriété de ses biens et à son mari l'usufruit.Par un testament de 1974, elle a institué comme légataire à titre universel de la quotité disponible de ses biens sa belle-fille, en indiquant qu'elle révoquait toutes dispositions antérieures à ce testament.Par testament de 1982, elle a révoqué purement et simplement le testament de 1974, avec la mention de sa volonté que "ce testament soit nul et non avenu et ne produise aucun effet".Cette femme est décédée en 2019 en laissant pour lui succéder son fils et ses deux filles. Le fils (...)